L'ESPOIR DES DIEUX [ RP de RONIN posteur unique]

Il fait chaud, trop chaud pour continuer à travailler dans les champs. Et pourtant bien que se ne soit que le milieu de l'aprés-midi, nul trace du soleil, le ciel est sombre, l'air lourd et pesant, même le blé semble se coucher sous son poid. Partout autour de moi les terres sont vides, aucun etre vivant ne croise ma vue.
-"Je dois etre le seul fou à travailler par cette chaleur"pensais-je.
Et cet atmosphère qui n'en finit pas de m'oppresser, la sueur n'a plus le temps de perler sur mon corps que déjà elle s'évapore.
-"Allez je rentre, il n'est pas humain de travailler par ce temps"
Je ramasse ma fourche et enfile ma tunique. Au moment ou je rejoingnis le sentier qui mène à mon village, il me semblais que droit devant , derriere la colline le ciel etait plus noir encore. En m'approchant du sommet je vit qu'à la base de cette noirceur s'étalait une lueur.
-"LE FEU ! Je cours, j'arrive en haut et là l'horreur de la vision m'arrète; foudroyé.
En bas, un tumulte inimaginable régnait, mais rien à voir avec le feu, les habitants fuyaient le village poursuivit par une horde de démons. Une fuite sans espoir car les uns aprés les autres ils sont ratrapés et massacrés.
Je fut sortis de ma torpeur par la vision de ce garçon d'une douzaine d'années, qui là devant moi ne fuyait pas. Il faisait face à quatre ennemis, seul et armé d'une épée trop lourde pour lui. L'exemple de ce courage me transcenda et je me retrouvis dévallant la pente à toute vitesse; moi; un simple paysan équipé d'une fourche et sans rien connaitre de l'art de la guerre; je me jetais dans la bataille au coté d'un enfant qui de part son attitude était devenu un HOMME.
A peine à mi-chemin, je le vit faire tournoyer son épée, l'un des montres, surprit ne put éviter le coup, se retrouva éventré et l'arme, prisonnière des entrailles du vilain. Profitant de la situation ses compères bondirent sur l'enfant et le taillèrent en pieces avec fureur. A ce moment je ne ressentait plus le courage ni l'enthousiasme mais quelque chose qui décupla ma force.
LA HAINE
Une haîne dévastatrice qui m'emporte jusqu'à l'ennemi. Le premier ne put faire face que déjà ma fourche le transperça de part en part en se brisant, ne me laissant pour me défendre que le manche. Animé d'une surprenante vitesse sans avoir le temps de réfléchir, je plantais ce qui restait de mon outil dans la gorge du second. Et je me retrouve face au dernier, sans arme pour combattre, mais quand même bien décidé à lui faire subir le sort de ses acolytes. Je vis l'épée de l'enfant,compris que mon salut était là et d'un geste prompt je m'en saisis.
J'allais reprendre l'assaut quand je ressentit une horrible douleur à l'épaule droite, suivit tout de suite d'une autre à la cuisse du même côté, je vacille et m'écroule à genoux.
Les lâches, d'autres ennemis arrivés en renfort derrière moi avaient décochés quelques traits dont deux ont atteint leur but. Je me retrouve accroupis une main appuyée au sol et l'autre sur la garde de l'épée. Je regarde le visage de ce petit avec ses cheveux pales et ses yeux gris restaient ouverts.
-"J'arrive compagnon, nous nous présenterons ensemble face à NAMO, gardien de la maison des morts.
Je tourne la tète et vois les faces immondes marquées par l'ombre du mal de mes ennemis. mon esprit s'éfface, mes forces m'abandonnent, je sombre dans les profondeurs du néant, je suis en route pour Mandos.
-"Ronin......,Ronin éveille ton esprit et écoute moi, je suis Vaïrë la fileuse, regarde ces murs tu n'y trouveras nul traces de ton trépas en ce jours car Namo n'a pas convoqué ton âme. Ton destin est tout autre, tu as sus prouver ta valeur et réveiller en toi ton état de guerrier. Retourne t'en donc en Arda rejoindre les hommes qui combattent à nos côtés les armées du mal.