Le Royaume de Valinor
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 Natulcien Andanawën au royaume d'Akicha [unique]

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AligbyIV
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AligbyIV


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Natulcien Andanawën au royaume d'Akicha [unique] Empty
MessageSujet: Natulcien Andanawën au royaume d'Akicha [unique]   Natulcien Andanawën au royaume d'Akicha [unique] EmptyMar 12 Déc - 2:23

HRP Ce RP est une sorte de réponse à la visite d'Akicha à l'auberge du dragon vert... ceci n'est probablement qu'un début, ce n'est pas d'une grande originalité... mais c'est assez long, pour l'instant je serais posteur unique. HRP

Natulcien referma son sac rapidement et se précipita vers la sortie, elle était en retard, le vaisseau allait partir dans quelques minutes et elle n’était pas encore arrivée à l’astroport. Heureusement elle disposait d’un passeport diplomatique fraîchement imprimé qui lui permettrait de ne pas à avoir à faire la queue. L’astroport n’était qu’à une dizaine de minute de chez elle, elle en profita pour se refaire la liste des objets qu’elle devait emporter. Elle porta machinalement sa main sur son buste sentant un petit objet à travers ces vêtements. Elle n’avait rien oublié.

Le chauffeur n’eut pas le temps de poser correctement le mini transporteur que déjà Natulcien était dehors son sac sur l’épaule. Elle se mit à courir vers la salle d’embarquement spéciale, mais l’aile était entièrement sécurisée et elle du montrer à plusieurs reprises ses papiers d’identité. Lorsqu’ils lurent le nom sur les papiers les officiers responsables rendirent rapidement le passeport à la jeune femme et se retirait discrètement mais promptement pour la laisser passé. Petite fille de Natulcien Andanawën dont elle portait le nom et de Antalare son grand-père, elle jouissait d’un statut un peu privilégié. Ce privilège n’était pas atténué par le fait d’être la filleule du Premier Conseiller Aligby. A vingt deux ans elle avait finit d’être dérangé par les regards étranges ou bien de ressentir un quelconque sentiment de fierté mal placé. Elle arriva alors devant la cabine d’embarcation, elle vit un homme en tenue officielle sur le pas de la porte d’embarcation.

« Monsieur Nolarë ? demanda-t-elle.
-Mademoiselle Andanawën, vous êtes en retard, lui répondit-il.
-Oui, veuillez m’excuser, je…
-Peu importe, nous devons y aller, monter à bord »
Il l’avait coupé un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu mais il avait déjà fait attendre toute la délégation pour son arrivé. Il tacherait de rattraper cette première impression un peu brutale à bord pendant le voyage.

Pendant le voyage de deux semaines Natulcien s’ennuyait fermement et elle refusait de se mélanger aux autres passagers qui ne parlaient que des différents avantages que procurer un pacte commercial avec Kaha. Elle avait essayé de se joindre à eux pour en apprendre davantage sur eux mais les commerçants étaient assez peu renseignés, elle savait déjà pas mal de chose et elle n’en apprenait rien. Quand à Nolarë, il était bien trop occupé pour pouvoir la recevoir elle lui en apprendre plus…

Finalement elle passa la fin de son voyage dans sa cabine, à étudier encore et encore les maigres informations que l’on avait sur cette planète. Nolarë finit par passé la voir, elle n’en fut pas totalement surpris mais elle était déçue qu’on lui accorda toutefois si peu d’attention jusqu’ici. Nolarë en savait bien plus sur Kaha que ce qu’elle n’avait pu apprendre, mais il était encore très occupé et il ne put la rencontrer qu’une petite demi-heure. Finalement le jour de leur arrivée, tous les passagers furent invités à faire bien attention de respecter les consignes, on préférait éviter que les différences de coutumes de Kaha et des manéliards ne viennent à provoquer des troubles. Il avait été maintes fois recommandé de rester courtois et polis et d’éviter à tout prix de pousser des jurons ou d’outrager les autochtones à propos de leurs dieux. Natulcien connaissait les consignes par cœur. Ils n’étaient pourtant pas sur de pouvoir mettre en pratique les consignes car rien n’indiquait qu’il fut correctement accueilli, il y avait même de fortes chances que la délégation soit fermement priée de repartir de la ou elle venait. La tension commençait à monter à bord dans l’attente de la décision qui serait prise à leur propos sur Kaha.
Il devait atterrir à Ambre seule ville de Kaha qui disposait d’un astroport. Finalement au grand soulagement de la délégation, ils reçurent l’autorisation de se poser. Il fallu une heure pour entrer dans l’atmosphère de Kaha et de pouvoir se poser sur la piste d’atterrissage. Les navettes spatiales ne disposant pas d’autre possibilité de voir l’extérieur que dans la cabine de pilotage, seul l’équipage qui travaillait dedans avait eu un aperçu du paysage extérieur. La porte s’ouvrit sur une délégation de prêtresse. L’ambassadeur Nolarë fut le premier à descendre et à rencontrer les prêtresses. Une des prêtresse s’avança alors vers lui. Nolarë se surprit à se sentir attirer par la beauté de la femme, mais quelque chose dans son regard de froid et détaché le rapprocha rapidement de la réalité.

« Bonjour, dit elle froidement.
-Bonjour à vous madame, je me présente, je suis Anwine Nolarë, Ambassadeur de la planète Manèlia et représentant du Premier Conseiller Aligby.
-Et moi, je suis Shemia, prêtresse d’Akicha notre Dieu vivant. En quoi pouvons nous vous être utile ? »


Nolarë sourit, il n’avait pas imaginé autrement leur accueil.

« Nous venons pour essayer de vous connaître et peut-être envisagé de faire du commerce entre nos deux nations…
-Nous n’avons besoin de rien le coupa-t-elle sèchement, mais ce n’est pas à moi d’en décider, aussi, je nous vous accompagnerons auprès de mes supérieurs, moi et les prêtresses ici présente seront vos gardes du corps. Il vous est interdit de venir chez nous armé, nous serons votre seule protection, si cela ne vous convient pas vous prouver dors et déjà repartir de la ou vous venez. »
La prêtresse s’attendit à ce que l’homme prenne cette nouvelle de mauvaise manière mais, elle fut surprit de le voir à nouveau sourire, le regard malicieux.

« Nous nous mettons alors sous votre protection et vous accordons toute notre confiance prêtresse Shemia. Permettez moi de vous présenter ma délégation, autant que vous connaissiez les personnes que vous aurez à protéger, si toutefois cela ne vous dérange pas. »

La prêtresse quelque peu déconcertée par la confiance de l’homme envers lui-même et envers elle et ses compagnes accepta. L’homme lui sembla sincère, malgré qu’elle fut habituée à reconnaître la supercherie chez les diplomates qu’elle considérait comme les plus fins comédiens que le monde connaissait, pourtant malgré cela elle sentait à sa grande frayeur, les murailles de son préjugé se fissurer. Elle s’inquiétait surtout de prendre confiance en son interlocuteur, mais elle se reprit, après tout, elle n’était pas la pour négocier avec eux mais seulement pour les protéger.

Nolarë lui présenta nombre de commerçants et diplomates manèliards. Elle nota les noms des hommes qui lui furent présentés lorsque Nolarë lui présenta une jeune fille. Quelque chose en Shemia se réveilla. Elle ne savait pourquoi mais elle fut captivée par le regard de la jeune femme. Elle se prénommait Natulcien Andanawën.

Natulcien quant à elle avait le cœur qui battait à tout allure. Elle était sur Kaha. La prêtresse Shemia était très belle et elle se sentit transpercer par son regard comme si elle était nue face à la femme.

Nolarë la contactât par la pensée afin de calmer la jeune fille. Calme toi, je ressens ton cœur battre dans mes oreilles.
Pourquoi me regarde-elle ainsi ? Lui demanda-t-elle en retour.
Et bien probablement parce qu’elle s’imagine que vous feriez une bonne prêtresse d’Akicha, vous avez leur beauté et leur regard.
Natulcien regarda Nolarë, il venait de la troublée. Pas seulement parce que l’Ambassadeur venait de lui dire qu’elle était aussi belle qu’une prêtresse d’Akicha que l’on considérait être les plus belles femmes du monde, mais aussi parce que sa réponse n’avait pas du tout été rassurante.
Peuvent-elles nous entendre lorsque nous communiquons ainsi ?
Non. Nous avons vérifié à de nombreuse reprise, les prêtresses disposent de pouvoirs impressionnants mais pas celui d’entendre les échanges manèliens,
la rassura-t-il.

Les manèliens disposaient de la capacité de communiquer par la pensée depuis des millénaires, et si les manèliards, peuple de Manèlia composé d’humain et de manèliens, étaient au courant, rares étaient ceux dans la galaxie qui l’étaient aussi. La raison était simple, les manèliens ne vivaient que sur Manèlia et les hommes de l’univers n’avaient bien souvent pas connaissance de leurs existences. Cette capacité à communiquer silencieusement expliquait pourquoi de nombreux diplomates de Manèlia étaient des manèliens et non pas des humains.


-Sommes nous à Ambre ? demanda Natulcien à la prêtresse pour que cesse le silence qui s’était instauré.
-Oui, mais le cœur de la ville est à quelques kilomètres. Nous devrions partir, répondit-elle, les voitures nous attendent.


Lorsqu’elle vit les « voitures », Natulcien fit la moue. Elle savait que Kaha n’utilisait pas de technologie, mais elle aurait pensé qu’ils utilisaient au moins ces vieux modèles de voitures qui roulaient sur terre et qui utilisait un vieux carburant. Mais les voitures étaient tirées par des sortes de buffles, Natulcien comprit que lorsque Nolarë avait dit qu’il n’y avait pas de technologie, il fallait le prendre au sens strict du terme. L’idée de voyager dans ses véhicules ne lui plaisait guère, mais elle ne dit mot et accepta l’invitation de Nolarë de l’accompagner dans sa charrette en présence de Shemia.

La prêtresse restait silencieuse et fixait Natulcien qui mal à l’aise contacta mentalement Nolarë afin de penser à autre chose.

Quels sont ces drôles d’animaux qui tirent les charrettes ?
Ce sont des jaluris, ces animaux sont très présent ici, ils sont aussi puissant que les bœufs pour tirés les charrues, rapide et maniables comme les chevaux, de plus leur lait et leur viande sont très riches. Sachant que les jaluris ne coûtent pas cher à entretenir et à nourrir on peut dire qu’ils sont partie prenante d’une grosse partie de la réussite de l’autosuffisance de Koulatra. D’ailleurs nous espérons pouvoir obtenir des jaluris mais nous ne pensons pas en obtenir facilement, ils n’ont besoin de rien…
Alors comment allons nous faire pour en avoir selon vous ?
Le plus probable est qu’ils exigeront qu’en échange de jaluris, ils puissent implanter des temples en faveur d’Akicha sur Manèlia.
Mais nous ne pouvons pas accepter ! Notre peuple refusera de laisse s’implanter des temples sur notre pays !
Les laisser construire des temples ne veut pas dire que ces temples seront remplis, tout au plus ils serviront de relais d’ambassade entre Kaha et Manèlia.
J’aimerais en savoir plus sur Akicha, j’ai entendu Shemia parler de du dieu vivant, pouvez vous m’en dire plus ?
Et bien c’est assez difficile. Je ne pense pas qu’Akicha soit un dieu, toutefois je ne nie pas son existence. D’après nos informations et les légendes nous pensons qu’Akicha était ce qu’ils appellent un « Céleste », ce sont des entités qui ont une existence plus spirituelle que matérielle. Je pense qu’il bénéficie de pouvoirs importants. Seules les prêtresse ont pu le voir depuis qu’il s’est matérialisé.
Des pouvoirs ? Ce sont des sornettes !
Ah ? Et le fait de pouvoir communiquer par le biais de la pensé, ce ne sont pas des sornettes selon vous ?
Mais c’est différent…
Vous êtes jeunes… c’est peut-être naturelle pour nous, mais cela peut paraître quelque peu extraordinaire pour de simple humains.
Mais dans ce cas, comment être sur que ce n’est pas un dieu ?
Et bien, plusieurs choses, déjà le fait qu’il ne soit pas unique, les habitants de Kaha disent bien qu’il est un Céleste, or un dieu est censé être tout par définition… de plus, Akicha a besoin de ses prêtresses pour maintenir et pouvoir étendre ses pouvoirs. Les prières l’aident à se fortifier, tout comme celui qu’ils appellent l’Unique, leurs besoin d’avoir de plus en plus de fidèles pour avoir de plus en plus de pouvoirs explique pourquoi ils se mènent une guerre sans merci depuis maintenant des millénaires. D’ailleurs l’un des déclins de Douma vient probablement du fait que petit à petit les gens l’oublient pour se concentrer sur l’Unique et sur Akicha.


Natulcien réfléchit à ce que Nolarë venait de lui apprendre. Elle n’avait jamais envisagé qu’Akicha ou l’Unique puisse exister.

A l’extérieur, le soleil brillait et était désormais haut dans le ciel dégagé. La route était étrangement propre et lisse. De chaque coté des arbres magnifiques et gigantesque ne cachait pourtant pas la lumière. A son grand étonnement elle fut la première à rompre le silence et entamé la discussion avec la prêtresse :


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MessageSujet: Re: Natulcien Andanawën au royaume d'Akicha [unique]   Natulcien Andanawën au royaume d'Akicha [unique] EmptyMar 12 Déc - 2:23

-Je croyais que l’astroport faisait partie d’Ambre ?
-C’est le cas, répondit la prêtresse qui n’avait pas quitté des yeux la jeune fille. Ambre est très grande. Mais l’astroport est éloigné de la ville elle-même.
-Est-elle encore loin ?
-Nous devrions bientôt l’apercevoir.

Et de fait, quelques minutes plus tard, ils sortirent de la forêt. Alors une ville gigantesque fit son apparition. Natulcien se pencha par la fenêtre et remarqua que les manèliards des autres voitures faisaient de même. La ville était non seulement très haute mais elle s’étendait sur des dizaines et des dizaines de kilomètre.

Les immeubles étaient d’un style qu’elle aurait pu rapprocher au style valar, mais avec des décorations différentes. En fait plus elle regardait attentivement plus elle voyait les différences avec le style valar. De très nombreuses statues étaient érigées en l’honneur d’Akicha, Douma ou de l’Unique. Elle remarqua alors quelque chose qui attira plus que d’autre son attention. Il s’agissait de soleil rouge dessinait un peu partout. Elle porta sa main à son pendentif sous son vêtement et frissonna. Des plantes magnifiques jalonnaient leur parcours. De plus en plus, les richesses de la ville apparaissaient.

Une fois à l’intérieur de la ville, elle fut encore plus surprise. La ville était ordonnancée de manière très stricte et pourtant la chaleur en émergeait. Certain batiment était immense et pourtant tout comme dans la forêt, la lumière n’en était pas affectée, car les rues étaient larges de plusieurs dizaines de mètre.


-Qu’est-ce que c’est ? demanda la jeune femme.
-Ce sont des jardins, la prêtresse était ravie de l’effet que produisait sa ville sur ses ôtes. Des jardins suspendues.
-J’aimerais beaucoup les voir.


Les yeux de la jeune femme étaient lumineux ! Elle absorbait les images qu’elle voyait comme si pour la première fois ces yeux pouvaient voir. Elle remarqua alors que de très nombreuses statues, étaient érigées. Elle remarqua aussi beaucoup de soleils rouges dessinés sur les bâtiments. Machinalement elle porta sa main à son petit médaillon sous son vêtement.

Que représentent les Soleils Rouges que l’on aperçoit un peu partout ?
Ce sont les représentations d’Akicha, c’est son symbole.


-Ou allons nous ? demanda Nolarë.
-Nous allons d’abord vous emmenez manger, ensuite nous irons au Sénat, peut-être que l’une de mes sœurs vous accueillera.
-Très bien.


Un quart d’heure plus tard, la délégation s’arrêta sur une grande place. Les hommes et les femmes de Kaha regardèrent étrangement les hommes qui venaient chez eux. Sans la présence des prêtresses d’Akicha, la couleur de peau des manèliens, une sorte de bleu clair, eut probablement provoqué un sentiment de peur chez les autochtones. Ce peuple était enclin à la superstition. Or cette superstition pouvait à la fois faire des manèliens un peuple qui portait malheur ou un peu qui portait bonheur, et la présence des prêtresses qui semblaient protéger et apprécier les nouveaux venus tendait à faire pencher la balance dans la deuxième direction.

Ils entrèrent dans un grand restaurant. Les prêtresses insistèrent et invitèrent les manèliards. Des immenses tables furent dressées et les manèliards se mélangèrent aux prêtresses. Les commerçants de la délégation avaient été finement choisis parmi les plus beaux parleurs et les plus intelligents de Manèlia. Tous avaient à la fois un intérêt personnel à la réussite des négociations et une envie de faire rayonner leur planète à travers la galaxie. Aussi les charmes qu’ils déployaient pour les prêtresses n’étaient ni sans effet ni réellement feint. Aligby les avaient choisi non pas en fonction de leur seule capacité à charmer leurs interlocuteurs, mais aussi et surtout en fonction de la sincérité profonde des hommes et femmes qui faisaient partie de la délégation. Nolarë le savait. Si les commerçants ne tentaient de se faire apprécier des habitants de Kaha que pour des intérêts économiques, les négociations échoueraient aussi facilement que s’ils n’étaient pas venus.
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