Le Royaume de Valinor
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Melchior
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MessageSujet: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptySam 13 Oct - 0:16

Liens de Hofs & Rps : (Rp écrits par moi !)

http://board.ogame.fr/thread.php?threadid=532497

http://board.ogame.fr/thread.php?threadid=554798

http://board.ogame.fr/thread.php?threadid=558159

http://board.ogame.fr/thread.php?threadid=592135



_________________________________________


Khadgar entra dans l’ancienne bibliothèque. Des milliers de livres y étaient triés, rangés, dans une organisation parfaite. Khadgar saisit un gros grimoire ; il en chassa la poussière qui le recouvrait. D’un vieux gris pâle, l’ouvrage se transforma en un magnifique livre rouge écarlate, ou figurait des inscriptions dorées dans un langage runique.
Le vieux Mage s’assit sur la table, et effleura la couverture du grimoire de sa main ridée. Un frisson le traversa. Il ouvrit le grimoire, avec une précaution sans limite, comme si cette œuvre si précieuse pouvait se désintégrer d’un moment à l’autre.


« Ici sera écrit, conservé, raconté, conté, la grande épopée d’un Mage qui survivra, au temps, à l’érosion, pour lutter contre les démons, la horde, et la légion. Je m’appelle Kadhgar, et je vais partager avec vous, mon histoire, ma vie, mon destin. »


Plus rien. Il n’y avait que ces quelques lignes qui figuraient sur la première page, le reste de l’ouvrage était blanc, comme un néant.
Les doigts fins et élancés de Kadhgar se crispèrent, saisissants une plume qu’ils trempèrent dans de l’encre noir. Ses mains se mirent au travail. Ses veines telles des fleuves donnaient la vie à ses extrémités, transmettant chaleur et sang. Ainsi Khadgar écrivait, sans interruption, la douleur, la haine, la jouissance, pour nous satisfaire, nous lecteurs, avides d’aventures et d’épopées.
Peu importe si cette histoire tombera dans l’oubli, Khadgar restera et demeurera un héros.
Il émit un petit crissement de douleur. Khadgar était vieux, et ses articulations lui faisaient subir des douleurs atroces. Malgré la dureté de son entreprise, il continua, au nom de la mémoire et du salut :



« Le soleil s’était couché, délaissant le monde pour quelques heures, au profit des deux lunes qui veillaient sur le ciel, éclairant les royaumes de leurs lueurs bleues et argentées.


Le vent était glacial, et giflait quiconque voulant lui faire face.
Khadgar avançait péniblement dans la poudreuse. Les extrémités de ses oreilles rougies par le froid le faisaient horriblement souffrir. Chaque pas devenait un supplice, comme si mettre un pied devant l’autre devenait un défi insurmontable. Mais même si c’était un jeune Mage, Khadgar n’allait pas se laisser abattre de telle sorte, surtout par dame nature. Il fit un mouvement ample et souple, tout en prononçant quelques mots dans un langage Elfique que nous ne pouvons comprendre. Une aura se matérialisa autour de lui, le protégeant de la violence du vent et du froid qui lui gelait les tripes.

Northrend n’était vraiment pas une contrée accueillante. Une faune et une flore rarissime, une terre désolée quasiment inhabitée…Un lieu peu approprié pour y élire domicile.
Mais Khadgar y venait pour une tout autre raison : le réveil du malin…
En effet, l’enseignement de Medivh dont profita Kadghar lui laissa un héritage Magique considérable autant dans la pratique que dans la théorie. C’est ainsi que la magie le guida jusqu’à Northrend, la où le pouvoir des ténèbres l’avait attiré.

Au fin fond de Northrend, loin de là où se trouve notre ami Khadgar, un Mage Noir puissant au service de la légion ardente préparait le retour de son maître au sein de ce monde. Sargeras. Ce démon était un ancien Titan, inutile donc, de définir sa puissance.
Il y a longtemps, Sargeras s’était fait vaincre par Aegwynn, Gardienne de l’Ordre de Tirisfal. Repoussé du monde d’Azeroth, il décida de conquérir ce monde d’une façon plus judicieuse : il infiltra le corps de Aegwynn, la plus puissante des Mage d’Azeroth. Sargeras se tapit au fin fond des cellules de la Gardienne, attendant le bon moment pour surgir. Puis, Aegwynn eu une descendance, Medivh. Sargeras en profita pour quitter son ancienne hôte, et s’approprier le jeune descendant…C’est à l’âge de 16 ans, ou les pouvoirs de Medhiv étaient à leur paroxysme, que Sargeras se manifesta. Medivh plongea dans un profond coma qui dura 6 ans, à la fin desquelles ce fut sous le contrôle de Sargeras qu’il reprit connaissance.
Medivh (ou Sargeras) ouvrit un portail démoniaque entre le monde d’Azeroth et celui de Draenor, pour permettre au Orcs de saccager, tuer, piller et dévaster le monde qui lui résistait…En découla la première guerre entre les humains et les orcs.
Avant la fin de la guerre, Sargeras fut démasqué, et son hôte (Medivh) tué par son apprenti Khadgar. L’esprit de Sargeras fut précipité dans le néant distordu…perdu à jamais.
Malheureusement, d’une manière inconnue, un Mage noir du nom de Michel vivant sur le continent de Northrend réussi à retrouver l’esprit de l’ancien Titan corrompu. Il se mit donc au travail. Des heures de préparations furent requises pour préparer et terminer le rituel qui permettait à Sargeras de ressusciter. Le Mage noir allait sacrifier sa propre enveloppe corporelle, pour servir d’hôte à Sargeras. Des incantations aux sonorités inhumaines résonnèrent et un cercle de feu immense s’enflamma autour du Mage corrompu. Pris de transes, Michel tomba à genou, vomissant une gerbe de bile et de sang. Se relevant quelques secondes plus tard, comme si rien ne c’était passé, le Mage poussa un rire strident et maléfique qui fit trembler et frémir le monde entier d’Azeroth. Sargeras était de retour.
Le feu dansait dans ses yeux, la haine se percevait sur son visage, la vengeance ne tarderait pas.

Khadgar fut pris d’une peur passagère en voyant une colonne de feu s’élever à quelques centaines de mètres seulement d’où il se trouvait. Angoissé et euphorique, il oublia ses douleurs causées par le vent glacial de Northrend, et se rua sur le lieu d’où provenaient les flammes. Quelques minutes plus tard, il se retrouva face à face avec le Mage noir, devenu Sargeras. Ils se fixèrent, longuement, avant que Sargeras prenne la parole :


-Jeune inconscient. Tu m’as vaincu une fois, à l’aide de mon ancien ami Lothar, mais cette fois-ci tu seras seul face à l’immense pouvoir de Sargeras !


-Je vois que tu fais toujours preuve d’une grande modestie, mais dans cette enveloppe corporelle, tes pouvoirs sont limités et tu le sais.


-Le Mage qui m’a offert son corps avait élaboré un nouveau rituel, qui me permet maintenant de recourir à la quasi-totalité de mes pouvoirs.


-Voyons sa dès maintenant !


Khadgar leva ses deux mains, rassemblant son énergie et sa magie :

-UüRihoï Kiräsê !

Des bruits de pas lourds se firent entendre, des branches craquèrent et des hurlements graves rugirent à travers la plaine enneigée.

Des ours surgirent de partout. Ils étaient d’une taille gigantesque, leurs longs crocs aiguisés surplombaient leur lèvre inférieure, et de la bave visqueuse dégoulinait de leurs gueules, parcourant leur joues, jusqu'à qu’elle se perdre dans la fourrure épaisse.
Un ours, bleu, visiblement plus forts et plus intelligents que les autres lança la charge suivit de ses camarades.
Khadgar protégeait les ours à l’aide de contre-sorts, pour éviter qu’ils se fassent tuer trop rapidement par Sargeras.











Les flottes suivantes se sont affrontées le 08-22 03:53:47 :

Attaquant WalkerTexasFarmer (X:XXX:XX)
Armes: 120% Bouclier: 110% Coque: 110%
Ch.léger 5.506
Croiseur 749
V.bataille 1.656
Sonde 1
Bombardier 137
Traqueur 118

Attaquant Grand Ours Bleu (X:XXX:XX)
Armes: 110% Bouclier: 110% Coque: 120%
Ch.léger 2.363
Croiseur 284
V.bataille 837
Bombardier 60
Traqueur 126
Destr. 42

Défenseur Michel (X:XXX:XX)
Armes: 120% Bouclier: 120% Coque: 110%
P.transp. 172
G.transp. 112
Ch.léger 15
Ch.lourd 12
V.bataille 534
Recycleur 60
Sonde 35
Sat.sol. 30
Destr. 40
Traqueur 165
Missile 1.130
L.léger. 801
L.lourd 205
Can.Gauss 140
Art.ions 207
Lanc.plasma 137
P.bouclier 1
G.bouclier 1

After battle...

Attaquant WalkerTexasFarmer (X:XXX:XX)
Ch.léger 4.324
Croiseur 665
V.bataille 1.617
Sonde 1
Bombardier 135
Traqueur 115

Attaquant Grand Ours Bleu (X:XXX:XX)
Ch.léger 1.838
Croiseur 255
V.bataille 818
Bombardier 57
Traqueur 126
Destr. 42

Défenseur Michel (X:XXX:XX)
Détruit!

Il emporte
159.454 unités de métal, 116.602 unités de cristal et 124.404 unités de deutérium.

L'attaquant a perdu au total 13.944.000 unités.
Le défenseur a perdu au total 77.135.000 unités.
Un champ de débris contenant 13.033.200 unités de métal et 6.527.100 unités de cristal.
La probabilité de création d'une lune est de 20 %.

-- Created by Takana's CR Converter v1.955 beta - Dragon Takana --



Le combat fut, long, difficile, mais Khadgar à l'aide de son ami le Grand Ours bleu, réussi à vaincre Sargeras et ainsi le renvoyer au fin fond du néant distordu pour qu'il ne revienne jamais.




« En l’an 256 de notre ère, dans une bibliothèque, fut ainsi contée l’épopée d’un jeune mage ambitieux, que l’on peut qualifier de Héros. Qu’il repose en paix. Que je repose en paix.

Khadgar, fidèle serviteur d’azeroth. »


Dernière édition par Melchior le Lun 11 Aoû - 22:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptySam 13 Oct - 0:19

Un jour, peut être, la vrai musique reviendra.



Comme tous les matins, Booba se rendait à son studio d'enregistrement pour y enregistrer ses dernières compositions de la veille. En effet, Booba est un être regorgeant d'inspiration, il écrit chaque jours des chansons qui deviendront des tubes interplanétaires.
Hier soir, par exemple, il voulu rendre un hommage aux jolies femmes à travers une chanson:


"Viens parla chérie que j'te nique
Après on pourra faire un pique-nique
Et avec la bonne giclée de la journée,
On fera une bonne persillade grillée.
Tu sais qu'tes une jolie fille,
T'inquiètes qu' tu vas finir en béquilles."



Les textes de Booba étaient riches en émotion, et apportaient la joie et la bonne humeur.
Il fut solicité une fois de plus pour participer à un festival. C'était le festival des vieilles charrues. Booba allait encore faire un malheur et transmettre sa douce musique à des milliers de personnes en folie.


Le grand jour fut arrivé. Ce soir la Booba passait juste avant Toby Keith.

Un présentation des deux talentueux artistes fut requise :



Booba.



Rp written by Melchior. Booba-Autopsie


Rapeur célèbre de sexe masculin à direction commerciale qui ne sait toujours pas chanter sur un rythme donné malgré ses cinq ans de carrière. Alergique à la lumière, il porte chaque jour lunettes casquettes et bandanas. (ce qui à d'ailleurs lancé une mode il parait ? )



Toby Keith.


Rp written by Melchior. TobyKeith2005


Chanteur de country né en Oklahoma aux Etats-Unis. Il joue de la country depuis sa plus tendre enfance. Homme talentueux, il multiplie les concerts et les succès notament aux cotés de Willie Nelson, avec qui (on l'apprend à travers une de ses chanson) il fume de la weed courament.




La foule était en délire. La surexcitation des femmes s'entendait à leur cris stridents.

De plus, les personnes qui venaient au festival ne savaient pas quels artistes ils allaient rencontrer, la surprise était de mise !

L'organisateur principal des vieilles charrues arriva donc au milieu de la scène, sous les cris de la foule en folie.


-Médames et Messieurs, merci d'être venue au festival des vieilles charrues ! Comme chaque années, vous allez assister aux concerts de dizaines d'artistes ! je vous souhaite à tous un bon week end et un bon festival, maintenant je vous prie d'acceuillir le rapeur Booba !

Booba fit son entrée en scène, vétu d'un marcel jaune fluo et d'un jogging rouge qui rentrait dans ses chaussettes. Il avait comme d'habitude son bandana, sa casquette, et ses lunettes de soleil ! (bon il était 21h et il faisait presque nuit, mais qui a dit que la lumière pouvait pas etre la meme la nuit hein ?)


-Wesh Wesh Yo saint malo !



Un silence tombale se fit entendre...(on peut entendre un silence ? :suspect: )

Booba parlait dans le vide.



-Wesh big up Wesh vous z'etes la ?



-Bouuuuh ! Bouuuuh ! On veut pas d'rappeur nous !

Criait les spectateurs à l'unisson.

Malgré ces huées, Booba commença a chanter :


Wesh dans l'93 ya des tepu,
Mais moi j'vous jure j'y vais plus !



A ce moment la, on vit Toby Keith sortir des loges et munis de sa guitare il commeça à frapper Booba. Il frappa encore et encore !





Les flottes suivantes se sont affrontées le : 7-20 16:38:46
_________________________________________________

Attaquant Toby [Phenix]
Armes: 140% Bouclier: 130% Coque: 140%
Ch.léger 41.000
Ch.lourd 11.000
Croiseur 5.300
V.bataille 2.950
Traqueur 41

Défenseur BOoBa [Galaxie]
Armes: 120% Bouclier: 120% Coque: 150%
P.transp. 2.000
G.transp. 1.600
Ch.léger 2.000
Croiseur 200
V.bataille 1.000
Recycleur 593
Sonde 135
Bombardier 100
Destr. 30
Rip 1
Traqueur 20
Missile 8.000
L.léger. 1.000
L.lourd 34
Can.Gauss 20
Art.ions 71
P.bouclier 1
G.bouclier 1


Le rap c'est tabou on en viendra tous à bout !


Attaquant Toby
Ch.léger 37.550 ( -3450 )
Ch.lourd 10.271 ( -729 )
Croiseur 5.116 ( -184 )
V.bataille 2.913 ( -37 )
Traqueur 41 ( -0 )

Défenseur BOoBa
Détruit
_________________________________________________

L'attaquant a remporté la bataille ! Il emporte
6.527.150 unités de métal, 1.492.285 unités de cristal et 650.280 unités de deutérium

L'attaquant a perdu au total 28.646.000 unités.
Le défenseur a perdu au total 142.169.000 unités.
Un champ de débris contenant 32.099.700 unités de métal et 15.810.600 unités de cristal.


Rentabilité:
Attaquant avec/sans recyclage: 27.934.015 / -19.976.285
Défenseur avec/sans recyclage: -94.258.700 / -142.169.000



Created by OGame Winner - RC Converter
Model : Standard
Options : - Pertes deut des unités - Défense réparée à 70%



Sur ce, nous pouvons clore ce sujet avec une phrase culte :

Big up à tout le monde !



_______________________________



Rp écrit hier soir, pour les Valar :



La lourde porte s'ouvrit d'un trait, laissant apparaitre une majestueuse femme, habillée telle une déesse. Les couturiers avaient fait un travail remarquable, les formes généreuses de Pénélope épousaient parfaitement le subtile tissu. Eblouis par ce spectacle, le silence se fit dans la salle. Tout le monde regardait Pénélope, accompagnée de Cox, d'Aligby et de Finwe qui semblaient s'effacer derrière la beauté de notre mère à tous.

Melchior, fut étonnament ému. La nostalgie le prenait. La magie valar lui manquait, même s'il était encore présent dans Valinor, il n'était qu'un fantôme, qu'une âme errante qui ne participait pas aux farrouches combats menés par les Valar.



Dans l'amour et la haine,

Nous vous invitons en notre domaine,

Pour fêter notre anniversaire,

Nous tenons l'amitié pour comportement exemplaire.

Dans les mémoires nous resterons,

Dans l'oubli nous surgirons,

Aussi rapides qu'une flêche,

Nous vous transpercerons le coeur,

Pour y combler la brêche,

De tout notre bonheur.

Valar un Jour, Valar toujours.



______________________


Il reste encore beaucoup de Rp, mais ici sont exposés les meilleurs que j'ai écrits ! (enfin ce que je trouve simpas à lire :p)
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptySam 3 Nov - 23:02

Up ^^

Un piti Rp pour sépul :




Le bisounours humait l'air tel un rat affamé. Son corps gras et flasque se mouvait lentement, doté d'une dextérité nulle et de la souplesse d'un mamouth empaillé. Pitoyable il était.
Le bisounours était sujet à de nombreuses moqueries et diverses critiques.
Mais heureusement pour lui, le bisounours vivait en communauté avec ses confrères. Rejettés par les autres personnes, ils étaient exclus et contraints de se réfugier dans des bidonvilles mytheux.
Les bisounours, malgré leur stupidité et leur pacifisme apparent, peuvent se révéler être des stratèges terriblement machiaveliques.
C'est ainsi qu'un bisounours, nommé XJoueurX décida d'élaborer un plan pour éliminer et mettre en esclavage toutes les races qui les avaient précédemment humiliées.



La journée commençait à peine. Face au vent glacial des centaines de bisounours s'activaient avec un acharnement sans limite.
Mais tout à coup, ils stoppèrent tous leur activité. Ils regardaient tous un seul et même bisounours, XJoueurX. Celui-ci tenait une arme dans sa main. Les autres bisounours furent pris d'une grande stupeur.
Jamais un seul bisounours ne s'était battu auparavant ! Cela représentait une vraie révolution. Tous les autres bisounours imitèrent donc XjoueurX. Ils saisirent une arme et s'entrainèrent à tirer.
Au fur et à mesure des jours et des semaines qui passaient, l'armée bisounours se faisait de plus en plus grande, de mieu en mieu équipée...Les carnages d'humains se multipliaient. Les bisounours se vengeaient une bonne fois pour toute.

Mais ce n'était malheureusement qu'un début. Les bisounours devinrent cupides et assoifés de pouvoirs. Ils apprirent à contrôler une technologie jamais atteinte auparavant. XjoueurX, euphorique à l'idée de pouvoir maitriser une nouvelle technologie ultra-puissante, décida de l'utiliser immédiatement. Il convoqua ses généraux, et leur ordonna de lancer une salve de missiles MIN (Missile interplanétaire et nucléaire) sur le pays des humains, le plus peuplé de la planète.
Les missiles se crashèrent dans un fracas inimaginable. L'explosion de ces missiles entraina d'énormes réaction en chaine. D'inombrables volcans immergèrent de sous la terre, pour délivrer leur magma brûlant, et détruire tout sur leur passage. Les bisounours étaient terrifiés. C'était l'apocalypse, la planète et tous les êtres vivant qui y habitaient allaient périr. Tout sa à cause d'une petite armée de bisounours...XJoueurX réalisa ce qu'il venait de faire. En toute hâte, il donna des ordres à tout va à ses généraux. Dans les heures qui suivirent, alors que la mort approchait, on vit des centaines de vaisseaux décoller de toutes parts. C'était des vaisseaux de transport, qui évacuaient les populations humaines et bisounours vers la planète habitable la plus proche. Tous ces batiments spatiaux appartenaient aux bisounours. Des centaines de milliers d'êtres vivants échapèrent à la mort, grâce à la bonté des bisounours.
Tout recommença sur la nouvelle planète. Les humains et les bisounours reprirent un nouveau départ, dans le pacifisme le plus total.

Quelques dizaines d'années plus tard...

Le système de reproduction des bisounours est très spécial. Les femelles sont en chaleur, qu'une année sur 4, et pendant deux mois seulement, lors du printemps. Sachant que les femelles bisounours ne peuvent donner naissance qu'a un enfant à la fois, vous imaginez le temps nécessaire pour qu'une nouvelle génération apparaisse...Les humains, eux au contraire, se reproduisaient comme des rats. Il y en avait partout. Ils étaient beaucoup plus nombreux, beaucoups plus forts. C'est ainsi que la vie des bisounours tourna au cauchemar. Tout repris comme dans l'ancien temps, les bisounours furent exclus de la société par les humains qui dominaient maintenant la planète. ils furent humiliés, déchus....

En souvenir de XjoueurX qui s'était suicidé avant le grand voyage, YJoueurY décida de lever une petite armée de bisounours. Non pas pour éliminer les humains, mais pour empécher que leur population connaisse un accroissement trop fort, et ainsi rétablir l'équilibre humains/bisounours.

Ainsi, fut créée l'armée des "Bisounours Killers".

Des bisounours surentrainés, qui remuent leur graisse comme personne. ils ne sont qu'une centaine sur la planète, mais sont horriblement efficaces grâce à leurs montures ultras-rapides. (Les bisounours ne voyagent pas dans des vaisseaux, mais sur des pigeons !)
Ils contrôlent ainsi toute la planète, et tuent des humains par dizaines, voir par centaines.





Le petit vaisseaux de metal ralentit doucement. Les 12 pigeons l'encerclèrent pour l'empécher de s'enfuir. Une voix douce et froide rete
ntit :
"Bienvenue dans le secteur 54, vos papiers s'il vous plait"




L'aventure commence !







Dans l'amour et la haine,

Nous vous tuerons sans pitié,

Par milliers ou par dizaines,

Pour sauvegarder la liberté.

Sous nos pieds vous finirez,

Dans nos recycleurs vous subsisterez,

Mais nos pigeons seront la,

Pour guider vos derniers pas.



Ecrit par :
"Les Bisounours Killers et leur nouvelle façon de voir le pacifisme"
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptyMar 6 Nov - 14:36

Citation :
Sujet imposé obligatoirement par des mentors tyranniques et propagandistes du genre Aligbytesque :

Une jeune princesse s'ennuie énormément dans son palais. Son père est parti en guerre depuis quelques mois. Sa mère est décédée et son père s'est remarié. La belle mère empêche la princesse de s'amuser et de sortir du palais. Arrive alors un jeune prince...

Type de sujet : cliché ! Pas forcément sérieux, mais surtout pas vulgaire.





"Un Palais. De loin, sa y ressemblait, en effet. Mais de plus près, l'espèce de batîsse s'apparentait plutôt à un cachot abandonné. Poussièreux, ce tas de ruine était fortement négligé. Le Cachot, donc, était isolé, seul au milieu d'un horizon infinit et vide. Surplombant une petite montagne, il semblait dominer les alentours.

"-Un Palais terriblement moche, sa donne pas vraiment envie d'entrer voir la gueule des pechnos qui y habitent hein...

-Non Grand-père ! Vas y raconte on veut savoir ! Piaillèrent les enfants de leurs voix aiguës.

-Bon, alors rasseyez vous et fermez-la sales gosse pourris !

-Oui grand-père ! rétorquèrent en coeur les bambins excités. "


Peu de personnes habitaient le Palais. Il avait été déserté en grande majorité lors du départ du Roi Aligby. Il restait la Princesse, fille du Roi Aligby, la belle mère de la princesse actuelle femme du Roi Aligby et quelques servantes. Tout ce beau monde suivait une routine ennuyante.
La princesse portait le magnifique nom d' "Alicia".
Elle était mince, très blanche, le visage pâle aux pommettes rougeoyantes, et les yeux d'un bleu infiniment azur. Belle et laide à la fois. Elle était triste, désespérée. Comme toutes les princesses, elle cherchait le prince charmant. Mais jamais elle ne l'avait rencontré, l'être tant convoité, tant recherché...Remarque, Alicia était manipulée par sa belle mère (nous l'appellerons dorénavant Gertrude). Enfermée, la lueur du soleil était pour elle un bonheur exceptionnel, qu'elle ne connaissait que très rarement, lorsque la belle-mère avait un excès de bonté. Gertrude, devenue folle de solitude, exploitait et martyrisait la princesse.

C'était un beau matin, très tôt. Vous savez, un de ces matins, ou le soleil flamboyant vous comble de joie, et ou l'air frais que vous inspirez vous rafraîchi les poumons. Un matin ou, vous êtes heureux d'être la, au milieu de dame nature. Sentir les fleurs parfumées, toucher l'herbe douce et verdoyante, écouter les oiseaux chanter...Tout est calme, tout est parfait. Alicia se trouvait dans son jardin personnel, à cueillir des pissenlits, ce beau matin d'été.

-Alicia ! Rentrez immédiatement ! Résonna la voix de la belle mère à travers tout le palais.

-Oui Gertrude, j'arrive. Répondit Alicia, sur un ton de soumission flagrant.

Gertrude encore énervée, repris la parole de plus belle :

-Comment osez vous jouer dans le jardin ainsi vêtue ? Je vous rappelle que vous êtes une princesse et que vous devez vous comporter d'une façon digne de ce rang. Vous ressemblez à une dinde qui a joué dans la boue ! Allez donc vous laver !

Gertrude rentra en furie dans le Palais délabré. Alicia resta quelques moments encore dans le jardin, à méditer sur sa triste vie. Immobile, elle scrutait l'horizon à la recherche d'un espoir, d'une chose qui pourrait la sauver.
Quand tout à coup, un bruit retentit tout près d'elle. Paralysée, elle était sur que Gertrude revenait à la charge. Elle ne bougea donc pas. Le bruit, continua à marcher, et s'assit à coté d'elle. Alicia tourna enfin la tête. Pleine d'émotion, à la limite des larmes, elle n'arrivait pas à parler. L'homme prit alors la parole :


-Que fait une si jolie femme comme vous, seule dans un jardin ? Vous risquez d'attraper froid chère demoiselle.


L'homme retira sa cape pour la poser délicatement sur les épaules de la princesse. Alicia arriva enfin à contrôler son émotion :


-Je vous remercie. Ce n'est pas tous les jours que l'on se préoccupe de moi.

-Si j'habitais ici, je ne ferais que ça, me préoccuper de vous. Je me présente, Ewran De Monteaucourt, héritier de la lignée des Méta-Barons.

Ewran était un homme que l'on ne croisait pas tous les jour. Beau, il possédait une charisme et un charme unique. Nul ne pouvait lui résister. Alicia aveuglée, était déjà amoureuse.


"-Bon, allez, il est assez tard ! Au lit tout le monde !

-Non ! grand-père ! Grand-père ! On veut la suite ! S'il te plaît ! Grand-père ! Grand-père ! Grand-père ! Se mit à crier la ribambelle de gosses euphoriques.

-Et je cède, et je cède...Bon allez, silence, que je me dépêche de vous lire la suite. "


Ils restèrent là, à se regarder les yeux dans les yeux, pendant des heures entières, dans le jardin, éclairés par le soleil étincelant du matin.
Bizarrement, Gertrude ne s'était manifesté, et avait laissée Alicia tranquille, ce matin là.
Quand ce fut l'heure de manger, Alicia proposa gentillement au jeune homme de devenir son hôte, mais celui-ci refusa. Ewran entra dans le palais et disparut.
Alicia se dirigea vers la cuisine, ou la belle mère était assise, impassible.


-C'est l'heure. Meugla Gertrude.

Les servantes s'attelèrent à la tâche. Elles dressèrent la table et Alicia cuisina. Pas un signe d'Ewran. Le repas se fit dans un silence tombale.
Alicia se rendit dans le jardin, espérant retrouver son bien aimée, sous les yeux de la belle-mère Gertrude qui guettait à travers la fenêtre.
La princesse patienta de longues heures, assise sur l'herbe humide.
Enfin, le miracle arriva. Le prince arriva. Comme une flèche de Cupidon, son regard semblait transpercer le coeur d'Alicia. Ils s'agenouillèrent côte à côte.
Les nuages roses-orangés du coucher de soleil donnaient une atmosphère encore plus romantique. La princesse approcha doucement sa bouche de celle d'Erwan. Ses lèvres se posèrent tendrement sur les siennes. Elle frissonna de tout son long en embrassant l'être qu'elle aimait tant. Mais soudain : "Pouf".
Ewran se recroquevilla en boule par terre, son apparence changeait, un sortilège se rompait...Lorsqu'il, se releva, il n'était plus lui, mais il était devenu Gertrude.
La princesse, bouleversée, courut vers la rivière et se jeta dedans, pour se perdre à jamais dans l'eau glaciale du temps.
"

"-Bon, alors les enfants vous avez retenu la morale de cette histoire ?

-Oui ! Oui ! Beuglèrent les petiots en coeur.

Un des bambins prit la parole :


-Quand on voit un palais moche qui surplombe les alentours, hé ben faut surtout pas aller voir la gueule des pechnos qui se trouvent à l'intérieur ! un papy c'est sa ?


-Heu...Oui on peut dire sa comme sa...Allez c'est assez pour ce soir ! Au lit !

-Non Grand-père !


-Pas de non ! j'ai plus d'histoire de toute façon ! Allez ! Au pieu bandes de couillons !


-D'accord ! Dis Grand père demain tu nous raconteras quoi ?

-Roooh ! Vous me broyez les Rognons vous ! Demain c'est au tour de tonton Aligby de vous contez une histoire !


Le Grand-père exténué sortit de la chambre, alors que les gamins encore tout excités commentaient l'histoire qu'ils venaient d'écouter.
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptyMar 6 Nov - 15:04

La Terre tremble. Des morts jonchent les rues. Au milieu de ce qui était autrefois une place, deux personnes pleurent et crient. Elles s'accrochent l'une à l'autre, espérant mourir côte à côte. Un bruit retentit. Le silence arrive soudain, laissant derrière lui les deux cadavres sur le sol. L'obus est tombé à quelques mètres d'eux seulement.
Les ruines remplacent les bâtiments. La mort s'empare de la vie. Le jour cède sa place à une nuit éternelle. Un espoir émerge enfin, une lumière transperce le noir du chaos.
Une petite fille, innocente, marche au milieu de la rue. Ses minuscules sandalettes roses guident ses pas incertains. Elle pleure. Une peluche est écrasée entre son bras droit et son omoplate. Elle la serre terriblement fort, avec toute la volonté d'une enfant. Elle continue son périple, contournant des cadavres par-ci par-la. Puisant son courage au fond d'elle même, elle continue là ou tout le monde se serait arrété.
Plusieurs soldats discutaient, à quelques mètres seulement. Ils s'arrêtèrent brusquement lorsque la fillette fit irruption au milieu du cercle que formait leur groupe. Elle prit la parole, d'une voix aiguë et posée :

-Pourriez vous me prêter une pelle s'il vous plait ?

Les soldats rirent en coeur. Celui qui semblait être leur supérieur hiérarchique prit la parole :


-Vas-t'en gamine, avant qu'il t'arrive malheur. On ne prète rien ici.


Un soldat coupa la parole à son supérieur dépité :


-Tu peux en acheter une si tu veux...Viens par là...


L'homme sale et répugnant s'approcha dangeureusement de la petite fille, dans le but de l'abuser sexuellement. Les autres soldats grommelèrent:


-Elle a même pas dix ans ! T'es horrible Jean !

La petite fille, qui semblait ne se soucier de rien, rétorqua aux soldats d'un ton innocent :

-J'aimerais vraiment que vous me donniez une pelle. Mes parents sont là bas, par terre. Mon devoir est de leur offrir une mort décente et des funérailles. Les laisser ainsi serait un sacrilège.


L'homme aux cotés pervers, se rapprocha encore de la fillette, et lui chuchota à l'oreille :

-Tes parents étaient des bons à rien ! Ils se sont fait tuer par un obus alors qu'ils tentaient de s'enfuir. Ils t'auraient laissé crever là quoi qu'il arrive. Ce sont des bons à rien, te dis-je !


La petite fille émit un soupir, et un grand sourire apparut sur ses lèvres. Elle retira la peluche de son étreinte. Cette peluche était un bisounours rose et très vieux, qui laissait apparaitre de multiples cicatrices de son âge. La fillette plongea sa petite main dans un trou de tissu. Elle faisait ça avec une douceur et une attention extrême, on aurait pu croire qu'elle effectuait une opération chirurgicale sur sa peluche. Elle ressortit enfin sa main. Ses doigts tenaient une grenade. Elle laissa tomber sa peluche, et avec sa deuxième main elle dégoupilla l'objet meurtrier.



"La vengeance est un plat qui se mange froid. Mais faut-il encore savoir le déguster à temps"
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptyMar 1 Jan - 21:14

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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptyDim 20 Jan - 18:34

-Nous ne sommes plus très loin, s'écria une voix essoufflée.

-J'ai hâte que nous arrivions à l'oasis, j'ai une de ces soifs !

-Pareil !


La chaleur était étouffante. Le soleil était à son zénith, et il frappait de ses rayons lumineux les deux jeunes hommes épuisés.

L'un était petit et trapue, avec une barbe abondante qui lui recouvrait la moitié du visage. L’autre, plutôt grand et élancé, avait un visage très fin et de grandes cernes qui témoignaient des longues épreuves qu’il avait subies.
Le sable couleur safran, était marqué par les traces de pas profondes que laissaient les deux voyageurs derrière eux. La fine brise les faisait disparaître petit à petit, jusqu'à ce que les dernières marquent de pas s’évanouissent entièrement dans le sable brûlant. Les pieds esquintés, chaque pas devenait de plus en plus difficile.

-Merde, ma gourde est vide !

Le petit homme grassouillet laissait paraître son inquiétude.


-Bah, il me reste quelques gorgées dans la mienne. Economisons un petit peu.

-Ok ! De toute façon, on est bientôt arrivé.

A peine le nain avait-il finit sa phrase que les deux jeunes aperçurent l’oasis au loin.
Des palmiers semblaient émerger du sable, se battant vaillamment pour survivre à la sècheresse impitoyable. La salive s’accumulait dans les bouches des deux boulets qui tentaient de courir malgré leur déshydratation et leurs faiblesses physiques évidentes.
Le grand qui ressemblait à une asperge asséchée, marchait comme un canard, et son camarade en profitait pour se moquer de lui bruyamment :

-Bah Flying ! Tu n’as toujours pas changé ta façon de marcher depuis le temps !

-Et toi t’es toujours aussi con !

Loleur, le petit gros, était parfois niet en effet, mais il le faisait exprès pour amuser la galerie.

Une heure plus tard…

Les bruits d’éclaboussures et les cris de joie ne cessaient plus. Loleur et Flying étaient redevenus de vrais gosses. Ils se battaient stupidement dans l’eau tiède de l’oasis.
Faisant abstraction de tout ce qui les entourait, ils restèrent dans leur bulle de bonheur et d’amusement pendant des heures entières.
Autour de l’oasis, le vent se leva. D’une violence effroyable, il provoqua une gigantesque tempête de sables.
L’oasis ressemblait à une grande cuve. Il était surplombé par de grandes dunes, de tous les côtés. Malgré cette barrière naturelle, la tempête parvint à entrer dans l’oasis, créant la panique de Loleur et Flying.

Ils crièrent et sortirent de l’eau en courant. Le sable tourbillonnait à une vitesse folle, et la tornade fondit sur eux en un instant…Ils ne voyaient quasiment plus rien. Les fins cristaux s’infiltraient partout. Dans le nez, la bouche…Flying, encore lucide, aperçut des ombres s’approcher. Elles se mouvaient bizarrement à travers la tempête de sable qui semblait ne pas les entraver dans leur périple. Flying se retourna un instant pour tenter de trouver Loleur des yeux, mais malheureusement celui-ci avait disparu. Soudain il sentit quelque chose lui saisir le bras ; cette chose l’entraîna en dehors du cataclysme.
Loleur s’était caché sous un buisson pour tenter d’échapper aux torrents de sables. Il s’évanouit.

Le lendemain - ou du moins ce qui semblait être le lendemain – Loleur se réveilla avec une migraine horrible. Il tenta de se lever, tituba puis rechuta sur le sable chaud. Sa gorge était en feu, à cause du sable qu’il avait involontairement avalé pendant la tempête. Il hurla quand même, de toutes ses forces :


-Flying ! Flying où es tu !?!?


Il cru un instant qu’on lui répondit. Mais c’était seulement son écho qui rebondissait contre les dunes fragiles.
Loleur erra, en solitaire, dans l’oasis à demi détruit par la tempête de sable.

6 mois plus tard…

Loleur avait creusé d’innombrables trous, pour tenter de retrouver son défunt camarade. Mais il n’avait rien trouvé. Désemparé, il décida de quitter ce lieu qui lui procurait des cauchemars et des hallucinations. Il avait encore sa gourde qui était attachée à sa ceinture. Il devait repartir pour prévenir la famille de Flying et pour lui présenter ses plates condoléances.
Prenant son courage à deux mains, il entreprit donc un voyage interminable, une épopée digne d’un héros.
Il parti de l’oasis par le côté ouest. Lui et Flying était arrivés du côté est, mais ils avaient accompli un périple de plusieurs jours avec des provisions abondantes. Repartir de ce côté serait pour Loleur une mort assurée. Il parti ainsi vers l’ouest, espérant tomber sur un village ou des nomades avant de mourir de faim et de soif.

Loleur s’engagea dans l’immensité désertique, implorant dieu de lui laisser la vie.

Quelques centaines de mètres plus loin seulement, il aperçut de la fumée. Il devint fou et courut le plus vite possible vers l’endroit d’où elle provenait.

Un immense rassemblement de tentes étaient établi. Loleur était euphorique et émerveillé.
Il fit quelques pas dans le camp. Un homme était assis sur un tonneau, en train de déguster un bon morceau de viande fraîche. Loleur le reconnu immédiatement, et l’homme le regarda avec des yeux pétillants :

-Loleur !

-Flying !

Les émouvantes retrouvailles durèrent de longues heures qui semblèrent passer en quelques minutes.


-Viens, Loleur. Je vais te présenter à ma nouvelle communauté.
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptyLun 4 Fév - 18:15

Devoir pour Aligby, sujet : L'ouzbékistan !









Les plaines enneigées s'étendaient à perte de vue. Seules quelques montagnes leur coupaient courageusement la trajectoire, retenant avec elles l'aridité et le froid des steppes de l'Ouzbékistan. Le soleil était à son zénith. La neige reflétait humblement les magnifiques couleurs orangées de notre étoile bienveillante. Le vent glacial giflait le visage des soldats épuisés.

-Dressez le camp ici. Karoy, emmènes deux hommes avec toi et allez chercher du bois. Toi Gennethal, vas chercher Jerek et partez en éclaireurs vers le nord.

Un signe de tête suffit pour que tous les guerriers s'exécutent immédiatement. Varil était un chef respecté. Il ressemblait à un grizzli, costaud, trapu, et tellement poilu qu'on arrivait à peine à distinguer ses pommettes et ses yeux foncés à travers les poils qui pullulaient sur son visage.

-Nous avons fait un voyage périlleux. Reposons nous au moins cette nuit. Cristy, tu monteras la garde jusqu'au milieu de la nuit, et je viendrais ensuite te remplacer.

-D'accord Chef.

Cristy repartait vers l'autre côté du camp, mais d'un coup, elle virevolta et revint parler à Varil, avec un ton inquiétant :

-Varil, ne sommes nous pas trop près de la frontière Kazakh ? Si nous faisons du feu, ils pourraient nous repérer...

L'homme fronça ses épais sourcils. Il murmura quelques mots dans sa barbe puis s'exprima clairement à Cristy:

-Tu as sans doute raison. On pourra se passer du feu cette nuit.

Varil se racla la gorge.


-Pas de feu ce soir les gars ! Prenez garde à bien vous couvrir, les nuits sont glaciales ces temps-ci.


Le reste du groupe acquiesça dans un grognement général.
Un jeune homme survint de nulle part. Haletant, les bras chargés de branches et de brindilles, Karoy essayait malgré lui de maîtriser sa respiration saccadée.


-Ha merde ! Désolé le bleu, mais finalement on n'a pas besoin de bois ce soir.

Varil ricanait, gentillement. Une lueur d'énervement et de mépris apparut sur le visage de Karoy. Elle dura le temps d'un éclair, et elle se dissipa pour laisser place au respect et à la soumission. Il se retourna et s'en alla, lâchant soudainement le bois qu'il tenait dans ces bras. Varil s'écria à Cristy :


-Faut bien le taquiner un peu le nouveau !

Celle-ci soupira, et se dirigea vers sa tente. Karoy n'avait que 15 ans. C'était un jeune berkoutchi prometteur. Il avait gagné sa place au sein de l'unité de Varil en prouvant son courage et sa loyauté lors de plusieurs missions dangereuses. Le brouhaha des hommes qui finissaient d'installer le camps s'interrompit, laissant place à des glapissements aigus et incessants. Quelques mètres plus loin, l'enclos et le grillage avaient été installés.

La fine brise de l'après midi transporta l'odeur de fiente au coeur du campement. Aucun des guerriers n'y fit attention, par habitude, et aussi car l'organisation d'une bataille prochaine n'était pas de tout repos.

Les berkoutchis étaient réunis près de l'enclos. Ils y entrèrent ensembles. Karoy était toujours aussi émerveillé de côtoyer de tels prédateurs. Au sommet de la chaîne alimentaire en Ouzbékistan, ces animaux puissants étaient dressés par les hommes pour servir à la chasse et à la guerre. L'unité de Varil possédait une centaine de rapaces aux serres acérées. Le bec prêt à déchiqueter, les ailes prêtes à se déployer, les aigles innombrables se tenaient dans l'enclos, presque immobiles.

Les aigles cessèrent de glapir à la vue des berkoutchis attentionnés. Le silence tombal s'empara du camp tout entier. Durant plusieurs heures, les prédateurs assoiffés de sang furent bichonnés. L'arme principale de la troupe de Varil était ces aigles somptueux, il fallait donc en prendre soin et ne pas trop les surmener.

La nuit survint, et aussi vite qu'une flèche, l'obscurité recouvrit entièrement les steppes froides du nord de l'Ouzbékistan. Les étoiles brillèrent de nouveau. Les loups affamés et excités par la future chasse de la nuit hurlaient déjà. Varil contemplait ce monde paisible, debout, aux côtés de ses deux sergents.
Une épaisse fumée grise s'enfuyait lentement de la bouche de Varil, qui respirait bruyamment. Il abusait toujours des bonnes choses, et il consommait beaucoup trop d'herbe.

-Varil, passes moi la pipe s'il te plait.

Le bout de bois fumant changea de mains. Alfrin le saisit avec quelques difficultés, les doigts pétrifiés par le froid. Il porta l'objet à ses lèvres boursouflées, et inspira profondément. Le calme de la nuit fut mis de côté quelques instants, alors que Alfrin crachait ses poumons.

Soudain, émergeant de l'obscurité, un cavalier déboula au galop, projetant de la neige glacée sur les chaussures de Varil.


-Gennethal ! Que se passe-t-il ?

L'homme descendit de sa monture avec une habileté surprenante, et s'approcha de Varil tout en reprenant son souffle.

-Des Kazakhs Capitaine. Ils approchent, à environ trente lieues d'ici, ils ne sont qu'une centaine. Des éclaireurs sans doute.

-Bien. Jerek est passé ou?

-Il suit leur progression.


-Nous ne sommes pas les Aigles Noirs pour rien messieurs ! Cristy, Alfrin, allez réveillez tous les autres et dites aux berkoutchis de préparer leurs aigles.


Les deux sergents disposèrent sans un mot, et coururent vers les tentes à proximité.


Le Capitaine se tourna vers Gennethal :

-Quant à toi, vas retrouver Jerek et dis lui de revenir pour qu'il profite de cette magnifique bataille.

Gennethal s'éclipsa en un instant.

La nuit n'avait à peine commencée qu'elle semblait déjà être terminée. La pleine lune éclairait de ses lueurs argentées les vastes steppes. Le brouhaha de la veille reprit de nouveau.

L'unité de Varil était surnommée "Les Aigles Noirs". Et cela grâce à la réputation de leurs berkoutchis. Varil lui même en était un. Cet art de dressage et de chasse se transmet de père en fils. Les berkoutchis étaient de moins en moins à chaque génération, Les Aigles Noirs en représentait une grande partie à l'heure actuelle.

Le camp fourmillait, des guerriers couraient à tout va, Varil et ses deux sergents tentaient de superviser la future bataille. Mais dans la précipitation, rien n'était encore vraiment organisé.
Varil prit les choses en main et convoqua toute l'unité au sud du petit campement.
Deux cents soldats étaient là, dont une cinquantaine de berkoutchis.


-Grâce à Gennethal et Jerek, nous avons pu repérer à temps une troupe de Kazakhs se dirigeant vers nous. Ils arrivent par le nord, et ils seront dans probablement une dizaines de minutes aux environs du camps.


Varil fixa ses sergents qui se trouvaient juste devant lui :

-Cristy, tu prendras avec toi tous les cavaliers. Vous resterez en retrait à l'est du camps, invisibles de l'ennemi. Alfrin, tu resteras avec l'infanterie juste devant le camps. Lorsque les Kazakhs vous verrons, ils chargeront immédiatement. Il faudra donc que vous fassiez preuve d'un grande vigilance. Lorsque les Kazakhs attaqueront, vous ferez front seuls pendants quelques dizaines de secondes, ensuite les cavaliers viendront vous soutenir par le flanc ouest. Moi et les berkoutchis, nous resterons au sud du quand. Et lorsque nos tueurs auront été lancés, la bataille sera gagnée. Bonne chance à tous.

Sur ces dernières paroles mélodieuses, les forces respectives se séparèrent comme prévues. Tout était prêt bien avant l'arrivée des Kazakhs...


Une multitude d'hommes à pied avançaient lentement vers le camp. Encore invisible dans l'obscurité, ils s'apprêtaient à lancer une attaque surprise.
Une cinquantaines de guerriers étaient assis auprès d'un grand feu. Ils semblaient totalement désorganisés pour contrer une potentielle menace.

Tout près...La bataille approchait à grand pas. Les assaillants n'étaient plus qu'a une trentaine de mètres.

Une nuée noire camoufla la lumière douce et bleutée de la lune. Une masse d'ombres volantes perturbaient la nuit calme.

Les ailes fendirent l'air provoquant un sifflement aigu. Les bêtes aux envergures gigantesques fondirent sur les hommes désemparés. Les coups de bec pleuvaient, les serres déchiquetaient la chair rose et fragile des Kazakhs. Des cris horribles se firent entendre. Les Kazakhs se battaient contre un ennemi invisible. Les aigles, profitant de l'obscurité, chargeaient les fantassins en continue, qui ne savaient pas d'ou venait l'adversaire.

Alfrin et les hommes qui se tenaient auprès du feu de camp se levèrent et chargèrent levant leurs épées au ciel. Une trentaines de guerriers surgirent de derrière les tentes et se mêlèrent à eux.

Cristy suivit quelques secondes plus tard. Les Kazakhs étaient pris en tenaille. En infériorité numérique, mal organisés, ils furent massacrés en quelques minutes.
Alfrin croisa le faire avec le Kazakh qui portait l'étendard de sa tribu. Il esquiva une première attaque, la pointe de l'étendard lui frôlant l'épaule, il profita de l'opportunité pour planter son épée dans le buste du Kazakh qui était découvert. La lame s'enfonçât profondément, un filet de sang jaillit de la plaie et souilla de sol humide.

Le brouhaha que provoquaient les boucliers et les épées en s'entrechoquant cessa en rapidement. Il restait quelques Kazakhs qui agonisaient sur le sol, et tout à coup, Cristy cria, s'époumonant :

-Un survivant !

On distinguait au loin une épée en mouvement qui reflétait le clair de lune, signe qu'un guerrier était toujours en vie. Quelques bosquets étaient hérissés par-ci par-là, et le guerrier mystérieux les contourna pour continuer à avancer.

Alfrin accompagné d'une vingtaine de fantassins foncèrent vers le miraculeux survivant.

Varil fut envahit d'une inquiétude soudaine. La peur lui broyait les entrailles. Le doute s'empara de tout son être...Il tremblait sans cesse. Varil n'avait jamais tremblé auparavant.

-Quelqu'un a-t-il aperçut Gennethal et Jerek ?

Au même moment, un boulet heurta les pieds de Cristy. Un boulet, ou plutôt une sorte d'objet rond recouvert de poils. Cristy saisit l’objet mystérieux par la longue tignasse. Du sang s'écoulait lentement de la plaie encore fraîche, c'était la tête coupée de Jerek.

-Arrières ! Arrières !

Varil criait de toutes ses forces. Trop tard. Alfrin et les fantassins Aigles Noirs furent pris par surprise. Des centaines de soldat sortirent de nulle part, provoquant la stupeur de Varil et de son Unité.

Des éclairs traversaient ses yeux, l'amour transcendait son coeur, Varil commença à chanter, suivit par les autres Aigles Noirs qui n'étaient pas tombés dans l'embuscade.


Toi qui prends ton envol telle une flèche au plumage dorée,

Toi qui fends le ciel aussi vite que l'amour nous fends le coeur,

Majestueux roi des cieux, procure nous ton courage tant convoité,

Et aide nous à surmonter les obstacles, nos craintes et nos peurs,

Pour l'amour, la liberté et l'honneur !

Aigles Noirs, au combat !




Après cet hymne émotif, les Aigles Noirs fondirent vers la mort avec une haine sans précédent.

Les prédateurs ailés fondirent sur les ennemis. Varil et ses hommes s'organisèrent et formèrent un bloc compact face à leur adversaire. Les Aigles noirs tentèrent une percée pour secourir Alfrin et ses hommes, piégés au milieu des Kazakhs.

Les ennemis revenaient toujours en surnombre. Malgré les aigles qui leur dévoraient les yeux et la chair à coups de becs, les ennemis continuaient à combattre sans jamais s'arrêter.

La troupe de Varil était formée en cercle serré, les Berkoutchis au milieu, protégés de l'ennemi. Grâce à cette organisation ingénieuse, ils tuaient des ennemis en grandes quantités.

Au bout d'une vingtaine de minutes, la bataille continuait toujours. Malheureusement les hommes de Varil étaient épuisés. Au bout de leurs forces, les guerriers succombaient un par un.

Le courageux Capitaine voyait ses soldats, ses camarades, se faire décimer.

Il prit alors la parole, qui semblait si mélodieuse au milieu du chaos ambiant :

-Mes chers amis, sachez que nous mourrons ici en tant que guerriers courageux, au nom des Berkoutchis, au nom des Aigles Noirs. L'Ouzbékistan est une nation unie, et les Kazakhs subiront le courroux de notre empire. Adieu mes frères !

Varil sortit un pendentif doré de sous sa chemise. Le bijou était magnifiquement réalisé, c'était du travail d'artiste. Un Aigle de profil était gravé sur la face. Au dos, une phrase sculptée disait : "Héritage d'un dresseur courageux".
Varil embrassa son pendentif. C'est la dernière chose qu'il fit dans ce monde. Une hache lui fendit le crâne juste après.

Le médaillon tomba au sol. Le courage s'évapora. La foi disparue. La mort s'empara de la poignée de survivants.




Des siècles plus tard.


Le car brillait, reflétant la lumière dorée du soleil. Une traînée de fumée s’évaporait doucement derrière lui, provoquée par le frottement des roues sur le sol sablonneux. Il s’arrêta brusquement, offrant à une multitude d’ignorants vêtus de tongues et de chemise à fleurs, un paysage extraordinaire.

Les touristes s’extasièrent.


-C’est magnifique ici !

Gloussa un homme qui tenait son appareil photo comme un guidon de vélo. Il appuya sur la détente plusieurs fois, s’écriant fortement à son fils :


-Bouges pas ! Prends la pose !

L’enfant, vit briller quelque chose dans le sable. A demi enfoui sous la terre meuble, il creusa un peu à l’aide de ses doigts élancés.

-Papa ! Regarde ce que j’ai trouvé !

Le bambin illuminé par sa trouvaille tenait le médaillon en l’air, fièrement.

-Boh, c’est un petit bijoux sans valeur. Jette le !

-Papa ! Regarde y’a même un aigle gravé dessus !

Brailla le gosse, désespéré.

-Non, on à pas besoin de babioles sans valeur, on a déjà ta mère et toutes ses parures, sa suffit !

L’ignorant saisit le médaillon dans sa main et le jeta au loin. Le jeune enfant laissa s’échapper une larme. Ils rentrèrent dans le car et continuèrent leur visite des steppes de l’Ouzbékistan, faisant mine que ce médaillon n’ait jamais existé.





Ne les oublions pas.


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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptySam 1 Mar - 14:07

Devoir N°2 pour Aligby :p







-----



Citation :
Devoir N°2 "Pamphlet".
Sujet : rédiger un pamphlet (entre une et trois pages de traitement de texte standard) contre le rock.
Echéance : A rendre avant le lundi 3 mars au soir.

Rappel des caractéristiques du pamphlet : Court écrit satirique, souvent politique, d'un ton violent, qui défend une cause, se moque, critique ou calomnie quelqu'un ou quelque chose.




C'est avec une certaine appréhension que je prends ma plume ce soir. Intrigué et inquiet, je ne sais pas vraiment par où commencer. J'adore le Rock'n'Roll. C'est pour moi la "vraie" musique, une musique qui m'apporte de l'émotion et du plaisir à chaque fois que je l'écoute. Je vais aller au delà de mes barrières. Oui, ce soir je suis contraint de faire abstraction à mes convictions et j'écrirais donc des choses inexactes sur la magnifique musique qu'est le Rock. Alors ce qui suit n'est que profanation et mensonges, le malin s'empare de moi pendant quelques instants, et m'oblige à faire jaillir de ma plume des mots pervertis et insensés.

Je m'excuse immédiatement auprès de toi cher parrain. Je m'excuse d'être borné, têtu, immature, et d'avoir laissé toutes ses failles m'entrainer loin du sujet auprès duquel tu voulais m'emmener. Tu m'avais demandé un pamphlet, j'en ait fait un, mais accompagné d'un pseudo Rp. Je m'excuse encore de ce grotesque hors-sujet, mais je nepeux malheureusement pas m'en empécher...

le pamphlet commence à "Oui, le Rock n'a été..." et se termine à "redressements et d’exorcisation. "

Encore désolé parrain je suis un méchant élève ^^







Je vagabondais dans les rues de Nantes, à mon habitude. Quelque peu éméché, une bouteille toujours en main, j'extériorisais ma joie en criant et en hurlant sans arrêt. J'écoutais du Rock, à un niveau sonore beaucoup trop élevé. Je dansais frénétiquement, guidé par le rythme de la plus belle musique du monde. Je m'allonge doucement sur un trottoir crasseux et couvert de détritus, tout en chantonnant "Don't Stop Me Now" de Queen. Je continuais à beugler sans m'arrêter, obligeant les pauvres passants à se couvrir les oreilles. Les ténèbres m'envahirent peu à peu. Ma conscience m'abandonna, laissant place à mes rêves perturbés par l'abondance d'alcool dans mon organisme.


L'atmosphère était lourde et horriblement pesante. Un brouillard sombre et humide m'entourait. Perdu au milieu d'un quartier que je ne connaissais pas, je décidais d'aller explorer les environs pour me repérer et rentrer chez moi. Seulement rien n'était comme dans ma ville, rien n'était comme dans mon monde. Emplis de doute et d'inquiétudes, j'avançais, le pas hésitant, vers un destin aussi incertain que dangereux. Je croisais de nombreuses personnes, à qui je n’osais pas demander mon chemin. Ces gens, étaient ce que j'appelle familièrement des "racailles". On me dévisageait avec curiosité et haine, et on ricanait lorsqu'on me voyait. J'arrive au bout de la rue, de laquelle émerge une grande place bondée de "racailles". L'on me regarde des pieds à la tête, on se moque de moi, on me bouscule, on s'intéresse à moi tel à un animal de foire. Une jeune femme me tire par le col de la chemise et m'attire contre le mur ouest de la place.

-N'êtes vous pas fou de venir ici ? Surtout en ce jour ? Grogna-t-elle, presque énervée.

-Non...Mais, où suis-je ? Que se passe-t-il ? Murmurai-je, inquiet.

-Rah, ne racontez pas de sottises. Depuis que le Rock a quasiment disparu dans les années 1980, les autres styles de musique l'ont remplacé. Les gens qui ont, ...Heu…Comment dire, votre dégaine, ont disparu depuis longtemps, répliqua-t-elle avec une sérénité surprenante.

-Vous vous trompez le Rock existe toujours ! Criais-je, sur un ton de désespoir.

-Non, il a disparu il y a une vingtaine d'années. Je suis désolé, mais vous devriez être au courant ! Enfin, fringué comme vous êtes, je vous conseil de partir d'ici ou de changer de tenue,
lança-t-elle en se retournant brusquement.

Le femme disparu dans la foule euphorique. Prenant ma tête entre mes deux mains, j'essayais de me réveiller, d’échapper à ce cauchemar sans fin. Sans succès. Je décide donc de m'introduire au milieu de la foule houleuse, pour aller écouter le discours que prononçait un homme, rageur, debout sur une estrade. Jouant violemment des coudes, je me déplace au milieu du chaos jusqu'à ce que je puisse entendre perceptiblement les paroles du petit homme brun et trapu.

-Oui ! Le Rock n'a été qu'un mouvement passager mené par des dégénérés ! Après la guerre, le blues a enfanté une musique appelée "Rock 'n'Roll" que beaucoup de personnes ont adopté. Mais il y a exactement vingt-six ans, jour pour jour, de nouveaux styles musicaux nous ont délivré de ce calevers, et de l’emprise de cette horrible musique sur le peuple du monde entier, sur le peuple Français. Pendant ces années sombres et malheureusement inoubliables, de nombreuses personnes sont mortes à cause des drogues que le Rock les obligeait à ingurgiter abondamment. En effet, l’on ne connaît que trop bien les valeurs du Rock’n Roll qui sont souvent résumé par : « Sexe, Drugs and Rock’n Roll ». Ces valeurs ont conquis des millions de gens, les détruisant peu à peu. De plus, l’on peut constater que les « Rockstars » meurent incroyablement jeunes. Par exemple, Jim Morrison est mort à 28 ans dans des circonstances obscures, Jimi Hendrix est mort à 27 ans, Kurt Cobain à 27 ans…On peut en déduire qu’adopter pleinement les valeurs du Rock’n Roll nuit à la santé et à la vie des individus pratiquants. En outre, les fans de Rock’n Roll ont souvent des problèmes auditifs, dû à la puissance sonore du Rock’n Roll qui est généralement beaucoup trop élevé et qui se compare plus à un brouhaha tonitruant qu’a de la vrai musique. Enfin, l’on constate que beaucoup de rockers sont homosexuels ou bisexuels et en font de la provocation. En conclusion, nous …

L’homme qui parlait avec tant de rage et de foi fut interrompu par un autre homme. Beaucoup plus grand et maigre, les traits profonds de son visage trahissaient son âge avancé. Il serra cordialement la main au petit bonhomme trapu, qui s’effaça pour le laisser parler à sa place dans les nombreux micros qui se trouvaient devant lui :

-Comme l’a dit précédemment mon confrère, le Rock est un style musical qui a marqué notre culture à jamais. Cependant, nous pouvons nous demander : quels sont ses impacts sur notre culture, et sont ils positifs ou négatifs ? Commençons par les points positifs. A part le fait qu’il tue des chômeurs et des toxicomanes, je n’en vois aucun. Tout ce qui représente le Rock est nuisible pour l’humanité. Le Rock prône des valeurs qui peuvent aller à l’encontre de la religion, et il détruit notre culture fondamentale. L’image donnée par beaucoup de groupes de Rock’n Roll comme la consommation abusive de drogue, l’homosexualité ou la bisexualité, représente un fléau pour toute notre population. Il faut qu’on inculque aux jeunes une éducation solide, basée sur une culture commune qui soit en harmonie avec notre religion et nos convictions profondes. Si le Rock n’est pas l’incarnation artistique de Satan, qu’en est-il ? Des hommes se droguent pour rentrer en transe, dans un état second dont ils ne maîtrisent rien. Ils en profitent pour jouer de la musique et composer des chansons aux paroles sataniques. Cet état second est la mise à découvert du démon qui est enfoui en chacun de nous. Nous pouvons tous décider de le garder caché au fond de notre inconscient, ou alors le révéler en plein jour comme le font les partisans du Rock’n Roll. Prenons l’exemple du groupe extrêmement connu du nom de « Led Zeppelin ». Ils ont écrit une chanson qui, lorsqu’on la lit à l’envers, fait l’éloge du satanisme. Cette chanson ce nomme « Stairway to heaven ». Nous ne pouvons cautionner cette musique barbare et dangereuse pour notre communauté. C’est pour sa, que je me battrai jusqu'à la mort, pour que le Rock ne reprenne jamais la place qu’il possédait auparavant dans le cœur de l’humanité. Dieu nous a confié un monde, il nous a donné une tâche, ne les salissons pas bêtement en donnant notre âme aux démons de l’enfer. De plus, qui d’autre qu’un drogué peut aimer ce genre de musique qui ressemble plus à un brouhaha pitoyable qu’a une association d’instruments divins ? Imaginez vous, après votre mort, au paradis, bercés par cette musique effroyable ? Bien évidemment que non, le Rock est la musique que chantonne l’enfer tout entier, le paradis a proscris ce style musical qui ne convient à aucune de nos valeurs religieuses et qui ne présente aucune beauté artistique. Le Rock ne peut plus être considéré comme une musique à part entière. Ce n’est qu’un instrument de perversion orchestré par Satan lui-même ! Je vous en conjure mes frères, effaçons de notre histoire cet épisode tragique ! Le Rock’n Roll ne sera plus jamais écouté comme un art, ses valeurs seront interdites et considérées comme un outrage à la vie de l’humanité si l’on vient à les appliquer. Au nom de Dieu, et grâce au pouvoir qu’il m’est accordé, je signe aujourd’hui l’annihilation totale du Rock’n Roll à proprement parler. Toutes les personnes qui seront guidés dans la vie par ses valeurs, ou qui écouteront sa musique, seront exilés et incarcérées de force dans des prisons de redressements et d’exorcisation.

A peine l’homme à l’allure d’asperge avait-il finit son discours que les milliers de personnes qui buvaient ses paroles quelques instants auparavant crièrent et hurlèrent de toutes leur force pour acclamer leur idole. Je me sentais tout drôle. A la fois trahit et terrorisé. Je décidai de m’enfuir de cette place sur laquelle j’allais être lynché si je restais quelques minutes de plus. Enfin sortit de la foule, je fut paralysé par la peur. Toutes les personnes qui bannissaient le Rock et ses partisans se tournèrent vers moi, plantant leurs regards dans mon corps froid et fragile. La terre trembla, ils coururent vers moi sans relâche. Je tentais de m’enfuir, la terre tremblait de plus en plus fortement.

-HAAA !

La transpiration dégoulinait à grosses gouttes sur mon visage brûlant. Mon portable vibrait dans la poche droite de mon jean. Je le sors difficilement avec mes doigts malhabiles, et je décroche :

-Ouai ?

-Putain Michaël tu fous quoi ? On devait se retrouver à 4h chez moi pour faire une after !

-Merde..Il est quelle heure ?

-5h ! Tas encore finit complètement bourré ?

-Ch’ais pas j’ai trop mal à la tête et j’ai fait un cauchemar horrible !


-Bon allez, dépèche toi de venir boire un remontant chez moi alors !
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptyDim 23 Mar - 19:46


Des cris épouvantables retentirent. Les deux sentinelles qui étaient endormis furent réveillées par le vacarme incessant.


-C’est encore le vieux fou qui fait des siennes ! Grogna un des gardes, énervé.

Ils descendirent les escaliers recouverts d’une mousse verdâtre et pourrie. L’un d’eux manqua de glisser, heureux de pouvoir compter sur son partenaire qui le rattrapa de justesse. Arrivés en bas, ils furent paralysés par ce qu’ils virent, gravé dans le mur ouest du cachot, à côté d’un vieillard agonisant.


« Sauvez-le ! Sauvez-le de la mort qui l’attend. Mon fils ne mérite pas ce destin. »




La brise fraîche et humide du printemps faisait danser les longs cheveux noirs d’Isaak. Il courait, la respiration haletante, vers le néant, dans un but que lui-même ne connaissait pas.
La beauté de la clairière n’avait aucun égal dans ce bas monde. La rosée du matin et le soleil à peine réveillé faisaient scintiller les fleurs innombrables. Au milieu de toute cette splendeur, Isaak semblait perdu. Il n’était pas à sa place ici, mais peu importe. Les longues herbes s’affaissaient sous ses pas lents et hasardeux. Les oiseaux chantonnaient gaiement, les feuilles frétillaient sous les rafales de vent incessantes. Isaak vagabondait innocemment au milieu de ce paradis naturel, tout en évacuant de son esprit le stress et les diverses tensions du quotidien. Il faisait le vide en lui. La nature le berçait doucement. Tel un enfant naïf et immature, il se laissait emporter par la beauté de la nature. C’est donc confiant et emplis de crédulité qu’Isaak s’enfonça doucement dans l’épaisse verdure de la forêt.
Plus il avançait dans la forêt, plus la lumière s’affaiblissait au profit de l’obscurité et de l’humidité croissante. Le vent qui autrefois brassait les feuilles avec une musicalité unique, avait disparu, barré par les troncs d’arbres robustes qui s’épaississaient à chaque pas. Les fleurs se volatilisèrent, laissant place aux racines et aux feuilles mortes qui recouvraient désormais le sol. L’odeur subtile du pollen s’était dissipée, révélant une puanteur insupportable. Isaak ne respirait plus que par la bouche, en faisant un bruit tonitruant. Il marchait, prudemment, au milieu des arbres recouverts de lichens. Tout à coup, il lui sembla que la forêt était anormale. Il manquait quelque chose. Depuis qu’il avait franchit la lisière de la forêt, il avait l’impression d’être seul au monde. Ce n’était pas qu’une vague impression. Aucun bruit, aucun animal. La forêt était triste, et semblait inhabitée. L’âme d’une forêt réside dans ses habitants. Isaak était paralysé de peur. Il regarda les arbres de plus près. Il laissa échapper un gloussement de stupéfaction. Les arbres étaient en train de mourir, rongés par la pourriture et affaiblis par la vieillesse. Isaak cria de toutes ses forces, en espérant entendre quelque chose en retour, même un écho. Rien. Le vide complet. L’âme de cette forêt s’était envolée, et toute forme de vie avec. Des larmes coulèrent le long des joues crasseuses d’Isaak. Pendant de longues minutes, il resta assis sur une souche morte, sa tête entre ses mains. Soudain, un bruit délivra Isaak de sa torpeur. Presque heureux d’entendre quelque chose, il se leva brusquement et guetta les bosquets alentours. Les buissons s’agitèrent. Une masse noire se déplaçait furtivement. Une seconde, un cri.
Isaak n’avait pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Il courait le plus vite possible à travers les arbres morts, écoutant les bruits de pas qui se rapprochaient de lui. La « chose » qui le poursuivait n’était pour lui qu’une ombre, Isaak n’ayant même pas le courage de se retourner pour voir quel était ce prédateur enragé. Remarque, s’il se retournait, s’ensuivrait sans doute une mort atroce. Il fallait continuer de courir. Il fallait survivre. Isaak était encore plein d’espoir. Il transpirait abondamment. Ses jambes souffraient déjà. Il ne pourrait plus tenir longtemps. La bête le suivait toujours à la trace.
Crac.
Une branche morte se brisa sous son pied et Isaak trébucha. Il s’effondra sur les feuilles mortes. Il ne bougeait plus. Il entendait la créature respirer derrière lui. Isaak était pétrifié. Il ferma les yeux, en espérant ne pas trop souffrir.
Grrrrr.
Le grognement s’arrêta net. Isaak attendait toujours, allongé par terre. Pendant d’interminables secondes, il pleurait pitoyablement, attendant son supplice irrévocable. Il n’entendait plus rien, mis à part ses propres sanglots. Il prit le risque de tourner la tête, pour enfin apercevoir l’horrible prédateur. Rien. Isaak ne voyait que les arbres et les buissons qui l’entouraient. Il se releva, doucement. Terrifié, il essayait de ne faire aucun bruit, espérant que la bête ne revienne pas. Il marcha silencieusement, dans une direction inconnue. Il voulait juste échapper au démon qui le pourchassait. Isaak remarqua un objet briller entre les feuilles mortes juste devant lui. Il se baissa et tendit la main pour le ramasser. A peine s’était-il accroupi qu’il sentit un souffle chaud lui caresser la nuque. La respiration houleuse de la créature ne s’arrêtait pas. Isaak ne faisait plus un geste. La bête féroce tourna lentement autour de lui jusqu'à qu’ils soient face à face.


-Le Sinistros ! Beugla Isaak, terrifié.

Le hurlement d’Isaak fut très vite étouffé par une morsure puissante. Du sang gicla, marquant à jamais le sol fertile de la forêt. Le Sinistros contempla le cadavre quelques minutes. Puis, il s’en alla à jamais, loin de ces contrées, chasser d’autres hommes, d’autres héros.

Le lichen et la pourriture disparaissaient doucement. Les arbres respiraient à nouveau. La faune envahit la forêt, lui rendant enfin une âme. Les fleurs jaillirent du sol tels des geysers, chassant les feuilles mortes à jamais. La vie était revenue pour de bon, le vide était comblé.

Les deux sentinelles encore choquées avancèrent au milieu du cachot. Les deux fixèrent le mur est, où l’on avait également gravé à coup d’ongles :


« Isaak. Il doit survivre ! Mon fils est la clé de l’humanité. Sans lui le monde est perdu ! »
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptySam 19 Avr - 20:18

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Rp made by me :p
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptySam 24 Mai - 0:28

Aligby a écrit:
Bonjour, voici très très en retard ton troisième devoir :
Citation :
Sujet : description de ta chambre.
Contrainte : au moins une page de traitement de texte taille 12.

Conseil : essaie de faire quelque chose d'intéressant. J'ai volontairement donné comme sujet quelque chose qui se montre bateau... mais justement, fait en sorte que cette description de la chambre soit originale, sympathique, distrayante, amusante, ou comme tu le voudras. Quelque chose de percutant quoi.
Tu as une semaine.



Rien qu’une seconde. La porte ornée d’une sculpture à l’effigie de Freddy Mercury, taillée dans du chêne, nous faisait déjà comprendre qu’à l’instant nous franchirons cette porte, nous traverserons un autre monde. Unique, spécial, utopique, sans doute, mais tellement beau. L’obstacle à ce monde imaginaire s’ouvrit, libérant avec lui une atmosphère de chaleur et de joie. La lumière émergeait tel un immense geyser inaliénable. La fenêtre à moitié ouverte se trouvait en face, à quelques mètres seulement de l’entrée. La lueur illusoire disparut. Le reste de la chambre, où plutôt sa vraie nature, fut démasquée. Le vent faisait claquer les volets blancs et usés. La pièce était petite. Presque minuscule. Elle contenait un lit, un bureau, une armoire, et toutes sortes de babioles inutiles. La couette était à moitié par terre, à moitié sur le lit. Jaune, ou plutôt beige…Enfin, blanche à l’origine, mais décolorée par l’usure et le temps, cette couverture en vrac n’était qu’un avant goût de l’état pittoresque dans lequel se trouvait le reste de la chambre. Des morceaux de pizzas, restes de festins amères et solitaires, décoraient le plancher. Quelques cadavres de bières avaient détrônés les livres de mathématiques et de philosophie sur le bureau. Les ouvrages eux-mêmes, source de savoir et de découverte, étaient relayés au rang de paillasson. La poussière recouvrait tous les objets. Excepté un. Celui-ci semblait briller, unique instrument digne de ce nom au milieu d’une foule d’objets banals et inintéressants. La guitare électrique scintillait telle une étoile solitaire. Rouge écarlate, elle contrastait avec le reste de la pièce. Très sombre –hormis le halo de lumière qui émergeait de la fenêtre- la chambre était recouverte de centaines de posters collés en vracs sur les murs. Ils ne représentaient plus rien, scotchés par-ci par-là en totale anarchie. Ces images de stars décadentes des années 90 servaient plus à cacher la vieille tapisserie laide et déchirée qu’à retranscrire une passion. Puis, tout à coup, on pouvait voir un vieux torchon recouvrir une partie du bureau –celle qui était collée au mur-. Si quelqu’un avait eu l’idée de soulever cette portion de drap malmenée par le temps, il aurait pu découvrir une multitude de CD. Tous du Rock’n roll. Excepté un ou deux peut être, que l’on ne citera pas par honte de l’immaturité passée –à cette époque sombre l’achat représentait plus un choix collectif qui était de plaire aux autres qu’un choix réellement individuel, non influencé par la mode-. Les disques entassés comme des oranges pourries n’étaient pas classés ni soignés. Mais peu importe, du moment qu’on pouvait les écouter. Si l’on avait eu l’opportunité d’en soulever quelques uns, l’on découvrirait une vieille chaîne hi fi toujours en état de marche. Le bouton « On » enseveli sous une épaisse couche de poussière comme le reste de la chaîne, pouvait encore être enclenché. *Clic*. Un son magnifique était marmonné par deux baffles qui se situaient dans un endroit différent. L’une surplombait l’armoire tailladée par des griffes félines, l’autre était allongée horizontalement sous le lit. « Highway to hell » retentissait. Ce lieu n’était donc pas si atypique que çà. Il l’était, mais pour une personne seulement, son propriétaire. Sanctuaire entièrement dévoué aux valeurs du Rock’n Roll. « Sexe’n Drugs’n Rock’n Roll » était d’ailleurs gravé sur le mur de gauche, au dessus du lit.
Sortez maintenant, vous en savez déjà assez !


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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptySam 31 Mai - 1:08

[Rp réalisé dans le cadre d'une commande pour illustrer un HOF]




[Rp]


Une gravure, une marque, tout un symbole.

Wolf Hunter.


La voiture faisait un bruit assourdissant. Des centaines d’oiseaux s’envolaient à son approche, terrifiés par le vacarme tonitruant. Le véhicule tout terrain tanguait sur les bosses capricieuses et boueuses. Il s’arrêta brusquement. La voix de la nature repri enfin le dessus, après que le chahut du moteur se soit évanouit. La porte s’ouvrit d’un trait, et un homme trapu en sortit. Brun, petit, costaud et pas très beau. Habillé d’une veste de cuir noir, un fusil à pompe dans la main droite, le canon appuyé sur l'épaule. Un short troué de toutes parts, sans doute vieux de plusieurs années. L’énergumène s’élança à travers le chantier boueux. Il jeta le cigarillo qu’il avait au bec par terre, et l’écrasa avec sa ranger.

-Quel beau temps ! Cria-t-il alors que la pluie commençait à se déverser abondamment.

Les nuages se mêlaient les uns aux autres par centaines, provoquant un orage violent. Les éclairs s’illustrèrent chacun leur tour quelques millièmes de seconde, offrant au bonhomme inconscient un spectacle unique. La foudre semblait danser, transperçant les nuages noirs de part en part.
L’humanoïde fit demi-tour, tranquillement. N’importe quel Humain basique, avec un esprit et des sentiments normaux, aurait couru, crié, hurlé et paniqué. Mais l’homme dont on parle, marchait paisiblement vers sa carlingue pourrie. Il entra dans la voiture en arrachant la portière qui s’écrasa sur le sol boueux.


-Putain de merde de portière de mes couilles ! Hurla l’enragé, avec de la bave coulant sur le menton.

Il entra dans la bagnole, accéléra brutalement, laissant derrière lui l’objet métallique à demi noyé dans une flaque de boue.

Soudain une sonnerie immonde retentit dans la voiture. L’homme jura et chercha son portable partout dans la carcasse métallique. Pendant ce temps là, la route défilait sous ses roues aveugles, abandonnées par le chauffeur totalement stupide. *Boum*

-Enfin ! Hurla le bougre, tout en freinant brusquement la carlingue. Allo ?

-Answer ! Ça fait deux heures que je cherche à te joindre.

L’énergumène – dont on connaît maintenant le surnom – sortit par le trou béant de sa voiture, autrefois comblé par sa portière.

-Ouai tu m’veux quoi encore ?

-Bah j’te signale que ce soir Flying fête son dépucelage et Adun paye sa tournée…

-Ha c’est ce soir ? A 21H00 à la Gallinette Rougeoyante comme d’hab ?

-Comme d’hab, presse tes miches ou tu s’ras encore en r’tard !

-Putain ! Je risque d’être à la bourre en effet…Je viens de percuter un louveteau avec ma bagnole !

-Roooh ! Tu vas arrêter de buter ces satanées bestioles !

-J’ai pas fait exprès merde, tant pis sa me fera un ragoût pour demain et une belle fourrure à vendre.

-Allez, grouille toi ou tu pourras pas voir Fredo se foutre à poil sur une des tables du bar.

-Bah d’abord j’dois dépecer la charogne, j’arrive quand j’ai finit le boulot.


Answer coupa la conversation. Il commença à chantonner gaiement tout en arrachant la fourrure du pauvre prédateur à l’aide de son couteau suisse.
Il ouvrit son coffre d’où la peinture noire s’effritait avec le temps, et en sortit une vieille glacière bleue, qui ne donnait pas l’impression d’être encore en état de conserver quoi que ce soit à une température glaciale. Mais peu importe, il jeta négligemment la carcasse de viande dedans. Puis il alla étendre la fourrure sur son par choc avant, pour la faire sécher. Il repris donc la route, paisiblement, prêt à boire des litres et des litres de bière durant les heures à venir.

On dit souvent qu’une meute de Loups représente l’exemple parfait d’une société soudée ou tous les membres du clan sont solidaires entre eux. Le couple dominant gère à merveille cette troupe de prédateurs impitoyables. Les louveteaux, seulement engendrés par la femelle dominante qui elle seule à le droit de se reproduire, sont gardés par la meute entière. Si les Loups qui devaient les garder échouent à leur mission, ils seraient bannis de la meute, voir tués. L’odorat d’un Loup adulte peut détecter un animal, même à vent contraire, à plus de 270 mètres.

Une course effrénée et périlleuse s'ensuivit. Les langues haletantes évacuaient la transpiration abondante, produite par un effort considérable. Le Loup peut courir à une vitesse de 45Km/heure sans problème. Maintenir cette cadence est plus difficile, mais lorsque la vengeance et la peur stimulent l’organisme, cela n’est pas impossible.

Answer roulait naïvement sur la route, zigzaguant d’un bord à l’autre, complètement défoncé. Un pet dans la bouche, la fumée grisâtre s’échappait de la voiture comme d’un réacteur d’avion, marquant la trace de la bagnole sur une cinquantaine de mètres derrière elle.
Le crétin totalement inapte à conduire dans cet état, croyait surfer sur la route boueuse et dangereuse. Il s'imaginait rouler à 100 ou 150Km/heure, alors qu’il ne se déplaçait qu’a 30 ou 40 au maximum. Cela limiterait les dégâts s’il avait un accident.

Quelques minutes suffirent à Answer pour arriver à la Galinette Cendrée. La bâtisse, aussi vieille que le big bang, était en piteux état. Totalement dénuée de peinture ou de quelconque ornement, les briques rouges et usées étaient à nu face aux yeux des passants, outrés par tant de mocheté. Malgré cette laideur extérieure, l’édifice avait un certain charme, lorsqu’on osait entrer à l’intérieur. C’est ce qu’Answer s’apprêtait à faire. Toujours muni de son fusil à pompe, à moitié titubant, il marchait très lentement vers l’entrée du bar. Quant tout à coup, à peine était-il à deux pas de sa voiture, qu’il fut bloqué par une meute de loups enragés. La troupe vengeresse, s'apprêtait à venger son membre défunt. Les babines recouvertes de bave se rétractaient pour dévoiler les crocs acérés. Answer, encore sous l’effet de la drogue, ricana. Il se retourna, et fixa le capot de sa voiture, encore fumant.
« Wolf Hunter » était inscrit dessus, couleur rouge sang.

Et en moins d’une seconde, Answer saisit son fusil à pompe, ne laissant aucune chance à la meute…


Pauvres victimes de l’amour,

Solidarité est pour vous maître mot,

Pauvres Loups que l’homme savoure,

Coupables de votre massacre et de vos sanglots,

Dans l’estomac humain naviguerez solitaire,

Quelque soit votre destinée,

Finirez régurgités par devant ou par derrière,

Pour le plus grand bien de l’humanité.

Adieu, futures proies des mouches.





[/Rp]


PS: Le "pseudo poème" à la fin est à mettre à la place de "after battle" dans le RC
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptyLun 11 Aoû - 22:10

J'ai même pas posté mon Rp et mon HOF, j'avais zappé :D :

http://board.ogame.fr/thread.php?threadid=817208&threadview=0&hilight=&hilightuser=0&page=1
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MessageSujet: Re: Rp written by Melchior.   Rp written by Melchior. EmptyMer 11 Fév - 13:07

Rah, faisais longtemps que j'avais pas écris ou posté quoi que ce soit - que ce soit ici ou sur TA. Me voilà donc der retour avec deux poésies, réalisée hier soir avec une inspiration époustouflante :P





Je suis l'invincible objet




Jamais les balles ne m'écorchent,
Elles sifflent tout autour de moi
Pour tuer l'ennemi en désarroi
Face à mon fusil et ma torche.

Je célèbre mon premier crime,
Je célèbre mon premier viol,
Ma foi envers Colonel s'abîme,
Je ne crois plus ces marioles.

Trop tard, Ô Dieu, j'ai pêché !
De mes actes ensanglantés
Sont nés d'innombrables martyrs.
Mes remords je ne peux plus subir.

Je dois trouver un remède,
Le Colonel me vient en aide
Et me donne encore ce cachet,
Je ne suis plus ce que j'étais.

Jamais les balles ne m'écorchent,
Elles sifflent tout autour de moi
Pour tuer l'ennemi en désarroi
Face à mon fusil et ma torche.

Je célèbre mon premier crime,
Je célèbre mon premier viol,
Ma foi envers Colonel s'abîme,
Je ne crois plus ces marioles.

Trop tard, Ô Dieu, j'ai pêché !
De mes actes ensanglantés
Sont nés d'innombrables martyrs.
Mes remords je ne peux plus subir.

Je prends conscience que le remède
N'est pas la drogue du Colonel,
Mais l'extrémité de mon fusil
Enfoncée dans ma bouche bénie.

Moi, petit enfant Africain,
J'aurais servi le Colonel.
L'erreur de toute une vie
Se clos par un Adieu solennel.











Moi, l'instrument du vent.


Je suis l'arme du nouveau monde,
Vivant à travers vents et blizzards
Je vibre et frémis à chaque seconde,
Tremblante devant les yeux hagards
D'une foule d'immondes païens
Qui n'ont pas foi en ma vertu.

Ils ne sont pas de vrais citoyens
Du monde dans lequel ils ont vécu,
Inconscient de l'enjeu qui décidera
La survie de notre Terre ou son trépas.

L'humanité poursuit son erreur
Qui l'entrainera dans le malheur,
Jusqu'à que ma victoire soit sienne,
Je me battrai, moi, l'éolienne,
De tous mes fils et mes câblages.
Je n'accepterai d'autre dérapage.

Ma cause je plaiderais
A l'aide de vrais croyants,
Je vivrai et sauverai
Ce qui reste du monde d'antan.


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