Poème en Sildarin.

Ammen i alog alagos aeglir,
î glîr a i glamor o tîn achas.
Ammen i dûr brannon aï oltha
o solch gael i gabennas o forodwaith.
A i cenedbil lumren, a i alph raun
i espalass a icîl é annan minai, dgnir goeol.
Na i crist uireb, mûl naug ai
thafn meleth a uth o pân ester.
Ti, nella i coth o i cuil man men hortha!
A pen, harma i manadh sare sluirea dagnir
o i erthad ned adanath: i gaeron odothur.

J'ai écris ça il y a grosso modo deux ans, incapable donc de vous dire ce que ça raconte si je n'avais pensé retranscrire directement la traduction en dessous. A l'époque j'étais à fond là dedans, mais il me semble que cette "langue", pas totalement circoncise par Tolkien dans sa création, est plus par idées que par sons, ce qui explique la différence de taille entre le Sildarin et le Français.

Pour nous, l'impétueuse tempête de la montagne:
le poème est l'écho de sa terreur!
Pour nous les seigneurs sombres qui rêvent
aux racines qui miroitent l'espoir d'un avenir pour les hommes du Nord.
Et le miroir brumeux, et le cygne errant sur l'écume de la crevasse du temps unique,
tueur terrible d'éphémères et d'immortels, à l'épée double,
esclave des démons qui pillent amours et guerres de tout espoir.
Ceux là! Ceux là sont les ennemis de la vie!
Quiconque blessera le bonheur sera poursuivi par le
fléau de l'union des hommes: le septième océan.