La grand assaut de BouRatchO et la guerre anti-valar[ouvert]

Le soleil s'était assombri, dehors la tempête commençait à se lever. A l'intérieur AligbyIII, fils d'Aligby II avait repris le pouvoir à Doow qui avait profité de la disparition plus que douteuse de son père pour exercer sa tyrannie sans faille. Après la disparition de son père, la planète avait été détruite mais heuresement, un vaisseau colonisateur avait permis de sauver une partie du peuple de la planète. Il se dirigeait vers un nouvel univers. Il n'était pas le seul à quitter l'ancien ou plutot à vouloir coloniser l'univers qui allait être découvert. Aussi de nombreux commandant de vaisseau de colonisation avait pris contact pour communiquer ensemble. AligbyIII décida de prendre des nouvelles, et décida de se connecter sur le réseau mis en place par de nombreux valars qui avaient décidé de s'unir à l'arrivée surt l'univers. Mais AligbyII avait été indécis et avait préféré faire comprendre qu'il refusait de se rallier à eux, plutôt que de faire une promesse qu'il n'était pas en mesure de suivre.

"Alors, ça vient? demanda-t-il légerement agacé.
-Nous sommes connecté sur le réseau, mais nous ne réussissons pas à aller sur l'ensemble de ce réseau, lui répondit son lieutenant.
-Comment cela? Il y a un bug?
-On en dirait pas, on dirait plutôt que..
-Que quoi?
-Que nous n'avons plus accés aux informations confidentielles.
-On n'a plus quoi? C'est impossible, je connais les chef de ce réseau, il ne m'aurait pas retiré mes accés sans me prévenir.
-Il semblerait pourtant que si..."

Une colère noire s'empara de l'Empereur. Ne retenait-il décidément aucune leçon??? Il n'avait pas compris pourquoi son père s'était engagé dans la guerre contre les Valar Les hommes étaient bien trop prompt à oublié les erreures du passé, mais cette fois, les conséquences seraient différentes, car ils seraient à pied d'égalité sur le nouvel univers...

"Déconnectez nous, il faut que je réflechisse."

Aligby alla se coucher dans sa cabine. Elle n'était pas très spatieuse, mais c'était la plus grande et la plus agréable des cabines du vaisseau. Il n e lui fallut que quelques minutes pour s'endomir. Deux heures plus tard, il se réveilla en sursaut. Il avit réver. Un rêve étrange dans lequel il était un jeune garcon devant un ordinateur et que celui ci avait créer son personnage de toute pièce et que celui ci envisagé de suicider Aligby dans des Grottes. Ce rêve n'avait ni queue ni tête pour lui. Il n'avait jamais été un garcon comme les autres lui, alors pourquoi rêvait-il de cela? Et mince, est-ce que ce genre de rêve allait l'aider avec ses problèmes actuels? Il en doutait fort.

En tout cas il remonta dans la cabine de pilotage. Le commandant en second l'attendais.

"Avez vous pris une décision en ce qui concerne le réseau Valar?
-Je ne sais pas encore, je n'est plus trop envie de m'y connecter, j'ai l'impression que l'on m'a pointé un poignard dans le dos ! Qu'ils aillent au diable !
-Voulez vous que nous supprimions notre compte afin que les Valar n'aient plus accés aux informations que nous possédons?
-Attendons encore un peu, mais il est probable que c'est ce qui finira par arrivée."



HRP: sans commantaire :evil:

Cox était affairé à la gestion de nombres de problèmes dans son bureau, quand Dame penelope, qui avait fait le voyage express depuis sa lointaine galaxie, vint lui apporter ce message!

"Seigneur Cox, vos ordres ont engendré une grave, très grave conséquence!

Cox, débordé en ce moment par la gestion du réseau, certaines crises sur des anciencs réseaux, et des problèmes plus personnels, fût surpris d'entendre ceci!

-De quoi s'agit-il dame penelope?Quelle est donc mon erreur?

-Vous avez, je l'espère malencontreusement, détruit la passerelle réseau qui reliait votre plus ancienne connaissance au réseau des futurs valar, en même temps que celles de tous les autres membres qui ne participeraint pas à la conquète ce nouvel univers!

Cox, à ces mots, pris immédiatement conscience de l'immense erreur qu'il avait commis!Il avait hommis de mettre en service la passerelle reliant la nouvelle borne réservé aux membres spéciaux qui avaient accès au réseau sans faire parti des valar, parmis qui seuls figuraient Bouratcho Fly, et effectivement son ami, sa plus ancienne connaissance encore vivante dans ce rude univers!

-Je..comment l'as-t-il pris?

-Il est très remonté mon Seigneur, je crois que vous l'avez profondémment blessé!

-Que faire dame Pene, pour regagner son estime?Car j'y tiens réellement, et la perte de ce vieux compagnon, surtout en de mauvais termes, me rongerait pendant fort longtemps!

-Je ne sais Seigneur, peut-être prendra-t-il contact avec vous.."

Cox décida d'attendre patiamment qu'AligbyIII accepte une entrevue avec lui pour aborder le grave sujet!Mais la peur de perdre un compagnon si important à ses yeux, si doué pour raconter les récits et légendes, pour une inattention de sa part l'attristait profondémment.

La suite: ma candidature Valar et ma candidature au poste de conseiller.

C’était le tout premier jour du lieutenant de bord Ludryque. La journée avait commencé calmement mais Ludryque était stressé, s’il commettait la moindre erreur il risquait de perdre son poste de finir sa vie à cirer les ponts des vaisseaux spatiaux. Il avait souhaité de toutes ces forces que cette journée soit calme. Cependant, a en juger par sa façon de courir, les hommes d’équipage n’avait pas besoin d’être devint pour voir que le petit n’était pas dans un bon jour… Il descendit les escaliers quatre à quatre, maudissant cette folle journée…
Le service des transmissions était pourtant réputé pour être parmi les plus calme, mais en l’occurrence pour le jeune Ludryque, cette réputation n’avait pas lieu d’être. Il arriva enfin devant la chambre du Commandant en Chef du vaisseau de colonisation. Il s’arrêta quelques seconde pour reprendre son souffle.
Angoissé, le jeune Ludryque frappa à la porte. C’était la première fois qu’il allait approché le Commandant et ne voulait pas lui faire mauvaise impression.

La porte s’ouvrit sur le Commandant Aligby. On aurait pu croire que le commandant ne s’était pas couché. Il regarda le jeune lieutenant qui était encore au garde à vous.
« Et bien repos lieutenant. Que ce passe-t-il ? »

Le lieutenant se reprit :

« Commandant, je suis le responsable chargé des communication. L’univers a été détecté ! Nous pourrons coloniser dans quelques heures… »

Le Commandant le remercia très rapidement et l’envoya chercher le capitaine et le conseiller Andalane. Il rentra dans sa cabine pour se rhabiller. Seul un proche du Commandant aurait pu remarque l’imperceptible vibration de ses mains. Il sortit une petite boite contenant un médaillon ayant appartenu à son père. On frappa à la porte. C’était le capitaine et le conseiller.

« Bien mes amis, je crois que c’est le grand jour, avait vous trouvé une planète viable pour la coloniser ?
-Nous recherchons Commandant, répondit le Capitaine, nous en avons trouvé deux viables, nous sommes dans l’obligation de prendre deux planètes chaudes pour les manèliens, ce qui va nous poser des problèmes pour le développement de l’extraction de deutérium, notre développement va être plus long que les autres peuple, ce choix est suicidaire...
-Effectivement, c’est gênant, mais nous en avons déjà décidé Capitaine ! Nous ne pouvons considérés les activités économiques comme prioritaires, si nous voulons que notre peuple survivre, il devra survivre ensemble, ou périr ensemble, ainsi en ont-ils décidé eux-mêmes. Les manèliens et les hommes ne feront qu’un peuple, les manèliens ne pouvant survivre à trop faible température, nous choisirons une colonie chaude, le sujet est clos, est-ce bien clair ? »

Le Commandant en chef fixa son capitaine pour lui faire comprendre que c’était la dernière fois que celui-ci abordait le sujet. Les débats avaient été vif au sein du conseil pour savoir s’il valait mieux coloniser une planète chaude pour laisser une chance aux manèliens, ou s’il fallait préférer une planète froide permettant un développement plus rapide et des chances de survie plus grandes pour les humains. Mais Aligby avait décidé que ce serait les hommes et les manèliens qui décideraient ensemble, quelle politique choisir. Et le peuple avait été presque unanime, contrairement aux conseillers, et avait préféré de ne faire qu’un. Aligby avait eu peur que la question divise son peuple, mais ils avaient pris la chose de la meilleure manière possible, du moins c’était l’avis du Commandant en Chef.

« Avant d’informer la population, Commandant, il y a une dernière question que nous devons régler. » Le capitaine fit une pause, tâtant le terrain, la question qu’il allait aborder n’allait pas être facile, mais ils avaient repoussé la question depuis trop longtemps…

Andalane se tendit sur sa chaise, il avait compris de quoi allait parler le capitaine. Lui aussi savait que la question avait été repoussée depuis trop longtemps et il savait que ce qui allait suivre n’allait pas être un combat facile. Haut conseiller manèlien, il avait été un fervent défenseur de l’unité du peuple sous le commandement d’Aligby et avait réussit à convaincre le conseil de faire voter le peuple dans son entier, peuple dont il n’avait pas douté à aucun instant qu’il avait la volonté immuable de vivre uni. Mais sur la question qui allait suivre, il savait que le peuple était divisé et que le commandant devrait contrairement à la dernière fois être convaincu par son opinion. Il était plus aisé de mettre de son coté le Commandant quand celui-ci était à moitié convaincu, or Andalane craignait que le commandant soit à moitié convaincu… mais pas comme il l’espérait.

Le capitaine avait repris :

« …il est donc nécessaire de faire partie d’une alliance si nous voulons survivre.
-Et les Valar seraient la meilleur alliance possible, c’est ça, hein capitaine ? » Coupa sèchement Andalane, qui n’avait pu se retenir de laisser ça colère montée. Le capitaine fit un sourire compréhensif au Haut conseiller, ce qui eu le don de l’énerver encore plus, et Andalane avait beau savoir que cela faisait partie du plan du capitaine, il avait du mal à se contenir, n’eut-il pas été en présence de son chef, il aurait certainement jeté son poing à la figure de l’homme assis en face de lui. Aligby, lui, observait calmement l’échange de manière apparemment détaché, mais il ne perdrait en réalité rien de ce qui allait se dire.

« Andalane, mon vieille ami, reprit le capitaine qui aurait pu passer auprès de n’importe qui d’autre qu’Andalane comme sincère, mettons nos divergences de coté. Notre peuple a besoin de sécurité, et tu sait aussi bien que moi, que si nous ne choisissons pas les Valar au profit d’une autre alliance, nous pourrions passer auprès de l’univers comme des lâches. Nous avons profité de leur service de renseignement et de leurs réseaux de communication tout au long du voyage jusqu'à la galaxie, nous passerions pour des traîtres si nous intégrions une autre alliance, et tu le sait.
-Et bien dans ce cas, restons seul et surtout libre ! Notre peuple ne sait pas battu, n’a pas subi tout ce qu’il a subi pour retomber sous la domination des valar !! Et les valar ne nous en voudrons pas si nous restons en retrait, et ça aussi tu le sait ! Je vais te dire moi, la vraie raison pour laquelle tu veux que nous intégrions les valar : c’est pour nous venger de ce qu’il c’est passer il y a des générations et des générations, un autre temps, un autre univers !
-Assez ! Coupa Aligby. Andalane, mon frère, dit-il pour apaiser son ami, tu as certainement raison, les valar ne nous en voudrait pas si nous choisissions une autre alliance, et tu as encore plus raison qu’en tu dis que les raisons qui motivent le capitaine est la vengeance, et je ne saurait aller en ce sens ! » Le capitaine se crispa, mais Andalane savait que c’était fini, il avait perdu la partie. Aligby n’appréciait peut-être pas le capitaine, mais il savait faire abstraction de ses sentiments pour écouter. Andalane écouta vaguement la fin, trop perdu dans le désespoir, essayant de se convaincre de la véracité des propos qu’il entendait. Pour mon peuple, pensa-t-il, je dois rester digne pour mon peuple.


« …mais nous devons protéger notre peuple. Nous ne survivront peut-être pas longtemps, mais si nous disparaissons, ils pourront bien nous blâmer de ne plus être… Par conséquent, nous allons postuler chez eux. Nous devrons accepter leur charte, même si, je sais Andalane à qu’elle point tu la trouves imparfaite, mais nous devrons faire ainsi. Capitaine, faites envoyez un message par le service diplomatique sur le réseau Valar, je viendrais le signer et le rendre probant. »

Les hommes se quittèrent. Le capitaine ne tarda pas à faire rédiger le message, qu’il avait en réalité déjà préparer depuis quelques semaines. Le capitaine était ravi et n’arrivait que difficilement à retenir un petit sourire en coin des lèvres. Cet abruti d’Andalane était un vrai lâche. Et peu importait si au fond si Aligby avait deviné ses intentions, puisque le résultat était obtenu. Il apparaîtrait comme l’un des plus fervent partisan des valar, et Andalane n’avouera jamais son intention de se venger des valar, non Andalane leur avait pardonné mais ne dira jamais que le capitaine était un traître. Non, on est pas un traître quand on venge son peuple se corrigea-t-il mentalement. Il sourit, se disant que décidément il avait réussit un beau coup aujourd’hui. Et ça a été presque trop facile.

Aligby reçut le message qu’il allait envoyer au valar afin de l’approuver et l’authentifier. Celui-ci mentionnait l’adhérence pleine et entière de son peuple aux valeurs valar, ce qui était profondément vrai se dit le Commandant, même s’il y avait plus de désaccord en ce qui concernait le fonctionnement de l’alliance, mais enfin, celle-ci n’était pas non plus dictatoriale et leur système d’entraide semblait être vraiment performant. Il lu rapidement le reste de la candidature, il y décela la touche du capitaine en arrière plan, mais peu importait, la candidature semblait correcte, il l’authentifia et l’envoya, espérant avoir une réponse positive.

La suite :


Quelque temps était maintenant passé depuis l’arrivé sur la nouvelle colonie des vaisseaux de colonisation, dont le Prestalion2 sur lequel Aligby avait voyagé. Rapidement, Aligby avait reçu un message d’acceptation de la candidature dans la guilde Valar. Andalane l’avait plutôt bien pris. En fait Aligby se doutait que le manèlien était plus affecté qu’il ne le montrait, mais aussi loin que pouvait remonter leur amitié, il ne pouvait sacrifier un besoin vital pour son peuple juste parce qu’un de ces plus anciens ami allait avoir des objections même légitimes. Les colons s’étaient rapidement habitués à leur nouvelle planète. Rapidement les gens utilisèrent le nom Manèlia, ancienne citée mythique de leur ancienne planète. Le Assemblée Constitutive nouvellement élue avait procédé en premier lieu au vote du nom de la planète. Les débats furent passionnés, car certains députés humains trouvaient que le nom Manèlia proposé était trop proche du nom des manèliens, et que par souci d’égalité entre les deux peuples, il ne fallait pas donner d’impression de favoriser l’un des deux peuples. Mais il apparut clairement que cela ne relevait pas d’une volonté des manèliens de prendre l’ascendance sur les humains, puisque ceux-ci prirent la décision de s’abstenir pour ce nom s’ils y étaient favorables, mais le vrai facteur décisif fut le fait que la population avait adopté ce nom.
Aligby avait décidé que l’assemblée constitutive aurait plein pouvoir en raison de sa légitimité, aussi il dut se présenter aux élections en tant que simple député. Il avait pris la tête de la tendance radicale républicaine, tandis que le capitaine Grossus lui faisait partie du parti Républicain dit modéré, qui en fait de République modérée penchait pour un système fondée sur un césarisme démocratique, avec un pouvoir fort. Cependant, Aligby incarnant le symbole même du personnage qu’il fallait au césarisme démocratique, on se trouvait dès lors dans un véritable flou. Bien que les républicains radicales aient une majorité importante, les partisans du parti Républicain modéré eux, affirmaient que les Manèliards (nom donné aux nouveaux habitants de la nouvelle Manèlia) avait en fait voté en raison de la personnalité d’Aligby… et que par conséquent il fallait que celui-ci prenne la tête d’un République modérée. Mais il en avait été décidé autrement, un gouvernement républicain avait été formé et en compensation, Aligby avait pris la tête Conseil Exécutif et Grossus avait été nommé vice premier ministre. Le Conseil Exécutif était formé à partir d’élu de l’Assemblée des députés uniquement.
Ce matin le Conseil Exécutif devait débattre du rôle qu’occuperait Manèlia dans l’union Valar. Le Parlement avait décidé de donner les pouvoirs de diplomatie afin de garder le secret sur la politique menée, ainsi que pour une plus grande cohérence.

Andalane entra dans la Grande Salle du Conseil. Les vaisseaux de colonisations avaient été construits de manière à pouvoir utiliser des parties de ces vaisseaux comme bâtiment provisoire à l’arrivée sur la planète colonisée. Andalane entra avec Analynë, une jeune conseillère manèlienne prometteuse. Ils discutèrent debout, lorsque Aligby arriva. Le silence tomba et tout le monde pris place autour de la grande table.


« Bonjour à tous, commença le premier Conseiller. Aujourd’hui, nous devons discuter du rôle de Manèlia dans l’Union Valar, ainsi que le ou la Conseillère que nous enverrons nous représenter. Quelqu’un veut-il prendre la parole ?
-Si vous me permettez Premier Conseiller, j’aimerais effectivement exposer mon avis. »

Andalane fit la moue. Qu’est-ce que Grossus allait bien pouvoir inventer cette fois ?

« Je pense que nous devons faire parti du Conseil Valar, continuait-il. Si nous voulons être reconnu, nous devons faire parti du conseil, nous nous devons d’imposer notre légitimité au sein de l’Union Valar. Or quel moyen serait plus efficace pour nous faire respecter que de faire partie du prestigieux Conseil des prestigieux Valar ? » Une étincelle brillait dans ses yeux, ou l’on pouvait lire la conviction dans la passion de l’ancien capitaine.

Andalane, lui ne fut pas aveugle, il n’y avait rien de prestigieux dans la vision que Grossus se faisait des Valar. Mais enfin Andalane avait finit d’être surpris par cet homme qui n’avait rien de vrai en lui. Mais, la colère montait en lui à grande vitesse, mais, il préféra attendre que le Second Conseiller ait fini sa tirade. Il observa les autres Conseillers, certains affichaient clairement leur approbation, tandis que d’autre écoutaient avec attention, commençant à se laisser imaginer Manèlia comme partie prenante au fonctionnement de l’Union Valar. Rares étaient ceux qui semblaient ne pas être d’accord… a part lui peut-être. Aussi quand Grossus termina, c’est tout naturellement qu’il prit la parole pour contre dire l’ancien capitaine du Presatlion2.
« Je ne vois pas pourquoi nous devrions nous lancer dans cette entreprise. Qu’est-ce que cela va nous rapporter ? La reconnaissance ? La gloire ? Ce fameux prestige ? La sécurité peut-être ? Je n’en crois rien tout ce que cela va nous rapporter, c’est notre exposition au monde, nous allons récolter les jalousies, les méfiances, les soupçons, et à oui, surtout un travail énorme ! Nous allons devoir mettre en place une administration spéciale, prendre du temps de débat sur le travail Parlementaire, nos commerçants vont devoir se méfier de tous les actes qu’ils vont conclure, et notre peuple subir les conséquences de notre volonté malsaine de nous faire mousser ? Alors, je vous le demande qu’est-ce qui justifie réellement que nous devions présenter notre candidature ? » Andalane questionna les visages attentifs des membres du Conseil Exécutif.

A sa grande surprise ce fut Analynë qui lui répondit.

« Andalane, il y a peut-être bien une raison que nous devons prendre en compte. » Andalane la regarda interrogatif et surpris de trouver une adversaire là ou il aurait jurer avoir une alliée. Celle-ci détourna les yeux mais continua son exposé.

« … C’est notre liberté, Andalane, n’est-ce pas vous qui me disiez que nous devons être maître de notre destin ? Il s’offre la une occasion de pouvoir faire partie prenante de notre destin, de pouvoir participer aux décisions, de ne pas laisser notre destin aux seules mains des Valar. N’est-ce pas ce que vous vouliez ? »

Andalane la regarda, voulut ouvrir la bouche pour lui dire que ce n’était pas comme ça qu’il voulait prendre le destin en main des Manèliards, mais il savait qu’il ne serait plus crédible. Elle venait de le battre sur son propre terrain. Aussi il préféra changer de tactique.

« -Très bien, admettons que nous voulons faire partie de l’organisation de l’Union Valar, comment allons nous faire pour les persuader de nous choisir ? Nous sommes loin d’être parmi les plus puissant Valar. Et quelle politique devrions-nous adopter ? Réussira-t-on à être crédible si l’on veut critiquer un système dont nous faisons parti ? Qu’allons nous présenter au reste des valars ? Nous n’avons pas de vrai spécialiste de la guerre parmi nous, nous ne sommes pas en mesure d’aider des nations plus faibles, nous avons déjà bien assez de la notre ne croyait vous pas ?
-Notre peuple se débrouille très bien ! Ce fut Grossus qui avait repris la parole. Et bien nous ferons tout pour que notre peuple soit en sécurité ! Nous devons prôner une politique ferme vis-à-vis des autres unions, il faut que l’Union Valar soit forte et puissante, nous devrons exiger l’exclusion des plus faibles. N’avons-nous pas de grande chose à apporter grace à la culture de notre peuple, avez-vous donc si peu confiance en nous ?
-La n’est pas la question, j’ai confiance en notre peuple c’est évident !
Andalane fulminait, qu’on l’accuse lui de ne pas croire en son peuple ! Et je ne suis pas d’accord loin de vous avec la politique que vous voudriez appliquer ! Si nous faisons une Union ce n’est pas pour faire soumettre les autres aux valars mais pour imposer la paix et l’équilibre ! Il ne s’agit pas, de ne pas vouloir de défense loin de la, mais vous croyez vraiment que se mettre tout le monde à dos soit une véritable stratégie de défense ? Non, nous devons progresser mais apparaître comme les défenseurs de nos valeurs ! Et si nous voulons que l’Union soit forte, nous ne devons pas appliquer votre méthode d’exclusion mais appliquer une méthode d’entraide, ainsi et ainsi seulement nous forgerons les bases d’une Union solide !
-Bien, fit Aligby, nous sommes au moins tous d’accord sur le fait que nous nous poserons notre candidature ? » Tout le monde approuva de la tête. Andalane fixa Aligby mais ne fit aucun signe de protestation.

« Bien maintenant, il me revient de désigner qui sera notre représentant parmi les Valars, représentant qui fait parti de ce Conseil... »

Grossus se redressa, prêt à être désigné. Il avait parler le matin même à Aligby de sa volonté d’être le représentant Manèliard.

« J’ai choisi Andalane, si toutefois celui-ci accepte.
-Comment ??? Grossus s’était levé Mais Sauf votre respect Premier Conseiller, je…
-Il suffit, Grossus ! ordonna sèchement Aligby. Ce n’est pas à vous que je me suis adressé, c’est à moi, et à moi seul de désigner notre représentant, c’est vous-même qui avait convaincu l’Assemblée Constitutive, il me semble ! »

Grossus se rassit, rouge de rage. Andalane répondit au premier Conseiller :

« Ce serait avec plaisir et honneur que je vous représenterais mon vieil ami, mais pourquoi moi ?
-Parce que j’ai confiance en toi plus qu’en n’importe qui d’autre. Et que je conçois de la même manière que toi la manière de mener la politique. Alors acceptes-tu ?
-J’accepte. » Andalane hocha la tête en signe de remerciement envers la confiance porté par Aligby IV.

« Bien dans ce cas, la séance est close. »
Tout le monde se leva, Grossus sortit rapidement de la salle, toujours rouge de colère.

Les Conseillers vinrent féliciter Andalane, qui avait remporté un peu plus qu’une demie victoire sur Grossus. Ils sortirent, et Analynë vint en dernière saluer son collègue et le laissa seul avec Aligby.

« Je crois que tu as mériter un bon verre de Soda Citron, n’est-ce pas ?
-Et bien, je crois que de toute façon, je n’ais pas vraiment mon mot à dire puisque tout semble décider depuis un moment, alors allons-y pour un verre ! » Aligby rigola et donna une tape sur l’épaule de son ami. Ils laissèrent la Salle vide et se dirigèrent vers un bar dans un appartement…